Dernière mise à jour : 25/08/2025
Le rapport RSE, ou rapport de Responsabilité Sociétale des Entreprises, est le document présentant les actions et résultats sur l’année d’une entreprise en matière environnementale, sociale et éthique. Bien rédiger son bilan RSE est important pour les entreprises, montrant avec transparence les démarches actuelles de développement durable et les engagements futurs pris, et se démarquant des concurrents.
Vous souhaitez savoir comment rédiger un rapport RSE adapté à votre entreprise ? ETERNITY Systems vous guide dans la rédaction d’un dossier RSE complet et captivant.

Le rapport RSE en résumé
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- Le rapport RSE est un document annuel qui présente les actions de l’entreprise en matière sociale, environnementale et sociétale.
- Toutes les entreprises peuvent rédiger un rapport RSE sur leurs engagements, mais celui-ci est obligatoire pour celles de plus de 500 salariés et 100 M€ de chiffre d’affaires.
- Le reporting RSE doit être clair, factuel et adapté à l’activité de l’entreprise, avec des données chiffrées, des exemples concrets et des indicateurs de suivi dans le temps.
- Il renforce la crédibilité de l’entreprise, améliore ses pratiques internes, et répond aux attentes croissantes des différentes parties prenantes.
- La rédaction d’un bon bilan RSE passe par cinq étapes : définition des enjeux RSE, collection des données, rédaction du contenu, validation, et diffusion.
Qu’est-ce qu’un rapport RSE ?
Le rapport RSE, ou reporting RSE, est un document, souvent annuel, dans lequel une entreprise rend compte publiquement de ses actions et de ses engagements en matière sociale, environnementale et éthique. Il identifie et synthétise ainsi les initiatives et les résultats de l’entreprise en matière de responsabilité sociale des entreprises.
Cette feuille de route démontre la manière dont une entreprise intègre les enjeux du développement durable dans son fonctionnement et dans sa stratégie. En pratique, il présente les initiatives prises pour :
- Réduire l’empreinte écologique,
- Améliorer les conditions de travail,
- Renforcer l’éthique des affaires,
- Soutenir des causes sociétales.
Au-delà de son rôle informatif, le rapport RSE permet de fixer des objectifs concrets (réduction des émissions, parité, consommation d’énergie) et des indicateurs de suivi pour renforcer sa crédibilité, en interne comme en externe.

À qui s’adresse le rapport RSE ?
Le rapport RSE rédigé par une entreprise s’adresse à l’ensemble de ses parties prenantes : ses collaborateurs, ses clients ou consommateurs, ses investisseurs et partenaires commerciaux, ses fournisseurs, et les institutions publiques.
- Les collaborateurs : pour les employés, le rapport RSE permet de comprendre comment l’entreprise agit concrètement sur des enjeux collectifs tels que l’égalité, le bien-être au travail, la diversité ou encore la sécurité.
- Les clients et consommateurs : le bilan RSE permet de rassurer les clients ou consommateurs sur les engagements pris par la marque en matière d’impact social et environnemental, en démontrant un positionnement plus responsable.
- Les investisseurs et partenaires commerciaux : le rapport RSE permet d’évaluer l’entreprise au-delà des seuls résultats financiers, en s’appuyant sur des critères variés : réduction des émissions de CO₂, politique de diversité, éthique des pratiques d’achat, etc.
- Les fournisseurs : le dossier RSE clarifie les exigences de l’entreprise en matière d’éthique, de conditions de travail ou de respect de l’environnement, et peut ouvrir la voie à des partenariats autour de produits ou services plus durables.
- Les institutions : les collectivités territoriales et les agences de l’État peuvent consulter les rapports RSE pour suivre les engagements territoriaux des entreprises.
Est-ce que le rapport RSE est obligatoire ?
En France, le rapport RSE est obligatoire pour les sociétés de plus de 500 salariés dépassant 100 M d’euros de chiffre d’affaires. Pour les PME ou les entreprises souhaitant expliquer leur engagement RSE, ce rapport peut être rédigé de manière volontaire.
Le reporting RSE est publié sous la forme d’une Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF). Cette DPEF est une obligation réglementaire en vigueur depuis 2017, issue de la loi Grenelle II de 2010. Elle impose aux grandes entreprises françaises de publier un rapport extra financier détaillant leurs impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance.
Évolution de l’obligation du rapport RSE
À partir de 2025, cette obligation évolue avec l’entrée en application progressive de la directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive). La CSRD remplace la DPEF et élargit considérablement le périmètre des entreprises concernées, en imposant un reporting extra-financier à un plus grand nombre de structures, y compris les PME de taille significative :
- Les grandes entreprises non cotées en bourse dépassant deux des trois seuils suivants : 250 salariés, 40 M€ de CA, 20 M€ de total de bilan.
- Les PME cotées en bourse (à partir de 2026).
La directive CSRD introduit également plusieurs évolutions majeures dans le contenu et la forme du reporting extra-financier :
- Des normes de reporting unifiées : les entreprises devront suivre les normes ESRS (European Sustainability Reporting Standards), élaborées par l’EFRAG, qui définissent les indicateurs et contenus attendus sur les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance.
- L’exigence de double matérialité : le rapport devra couvrir à la fois l’impact des activités de l’entreprise sur la société et l’environnement (matérialité d’impact), et l’impact des enjeux ESG sur la performance et les risques de l’entreprise (matérialité financière).
- Un format numérique standardisé : les rapports devront être publiés dans un format numérique structuré (XHTML + balisage XBRL), afin de faciliter l’exploitation des données par les parties prenantes et les autorités européennes.
Bien que le rapport RSE ne soit pas obligatoire pour une grande partie des entreprises, c’est un outil stratégique souvent très attendu de la part des parties prenantes. En effet, pour ces parties prenantes, il permet d’évaluer la cohérence entre les valeurs affichées et les actions réelles de l’entreprise.

Que doit contenir un reporting RSE ?
Le reporting RSE doit avoir une structure claire et cohérente permettant de refléter les engagements de l’entreprise en lien avec ses activités, qui s’articulent autour des 3 piliers de la RSE :
- Social,
- Sociétale,
- Environnementale.
Chacun de ces axes doit être documenté avec des éléments concrets et mesurables qui démontrent une vision à long terme.
Le pilier environnemental : mesurer l’impact et piloter la transition
Le rapport doit détailler les principales sources de l’entreprise ayant un impact environnemental, comme :
- La consommation d’énergie : elle concerne l’électricité, le gaz ou le carburant utilisé sur les sites et pour les déplacements professionnels. Par exemple, chez ETERNITY Systems, nous avons réduit la consommation électrique sur les unités de lavage, grâce au remplacement progressif des équipements par des machines à haute efficacité énergétique.
- Les émissions de gaz à effet de serre : elles doivent être calculées à partir des émissions directes ou indirectes liées à l’énergie, et, si possible, des autres émissions indirectes comme le transport ou l’achat de consommables.
- La production et la gestion des déchets : la gestion des déchets est un enjeu majeur pour les entreprises. Cet axe peut, par exemple, inclure la mise en place et la valorisation d’emballages réemployables. Il s’agit d’un levier essentiel dans une démarche de REP EIC, qui impose aux entreprises de mieux gérer la fin de vie de leurs produits.
- L’utilisation de ressources naturelles : fait référence à la consommation d’eau, de matières premières ou de consommables techniques.
Dans cette thématique environnementale, il est aussi attendu de l’entreprise qu’elle présente les actions engagées pour limiter son empreinte environnementale, telles que :
- Les démarches de sobriété énergétique : concerne les actions qui visent à consommer moins sans nuire à l’activité, par exemple, l’ajustement du chauffage des locaux selon les horaires d’occupation.
- L’éco-conception : il s’agit de repenser les produits ou les services pour réduire leur empreinte carbone sur l’ensemble du cycle de vie. En pensant, par exemple, dans une logique de réemploi et d’économie circulaire.
- De la logistique bas-carbone : repose sur l’optimisation des flux et le recours à des solutions de transport moins émettrices.
Le rapport RSE doit expliquer comment ces engagements sont pris, de manière concrète, avec des données précises, chiffrées et comparées dans le temps.
Le bilan carbone
Le bilan carbone permet à l’entreprise de mesurer ses émissions de gaz à effet de serre. Il indique quelles sources ont été prises en compte (émissions directes ou indirectes), selon quelle méthode de calcul (par exemple la Base Carbone de l’ADEME ou le GHG Protocol), et sur quelle période et quelles activités précises de l’entreprise l’analyse porte.
Les résultats du bilan carbone doivent être présentés de manière comparable d’une année à l’autre, avec des graphiques d’évolution et, si possible, des ratios par unité produite. Ces ratios permettent de rapporter les émissions à une unité pertinente pour l’activité de l’entreprise. Par exemple, le nombre de prestations réalisées, la surface nettoyée, ou le chiffre d’affaires.
Le bilan carbone est également un outil pour prendre de meilleures décisions, aidant à :
- Repérer où l’on peut réduire la consommation d’énergie,
- Revoir certaines façons de travailler,
- Mobiliser les équipes autour d’objectifs communs.

Le pilier social : valoriser la politique humaine de l’entreprise
La partie sociale du rapport RSE concerne les actions de l’entreprise pour le bien-être de ses salariés : conditions de travail, sécurité, santé, formation, etc. Ce reporting d’entreprise doit donc contenir des éléments concrets sur :
- La qualité de vie au travail : représente les dispositifs mis en place pour favoriser l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, par exemple, ou réduire la pénibilité du travail.
- La gestion des carrières : le bilan RSE peut présenter les parcours d’intégration, les entretiens d’évolution ou encore la mobilité interne.
- La formation : il s’agit de démontrer comment les formations soutiennent l’évolution des compétences et l’amélioration des performances.
- La prévention des risques professionnels : représente les actions et les chiffres de la réduction des accidents du travail.
- La diversité des profils et à l’égalité des chances : le dossier doit documenter la représentation des femmes, des jeunes, des seniors, des personnes en situation de handicap, ainsi que la répartition de la masse salariale, et détailler les actions menées pour favoriser l’inclusion.
En rendant visibles les efforts réalisés en faveur des collaborateurs, l’entreprise donne du sens à l’action collective et renforce sa marque employeur.
Le pilier sociétal : affirmer son rôle au sein du territoire et de la société
Le volet sociétal du reporting RSE montre comment l’entreprise s’implique dans son territoire et interagit avec son environnement local : partenaires, associations, collectivités, etc. Cela inclut :
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- Les politiques d’achats responsables (conditions contractuelles, choix des fournisseurs, critères sociaux et environnementaux),
- Les partenariats associatifs ou institutionnels,
- Les engagements en faveur de l’insertion professionnelle ou de l’économie locale,
- Les contributions à des causes d’intérêt général.
Cette partie du rapport RSE sert à montrer que l’entreprise cherche à avoir un impact positif sur la société, par exemple, en soutenant l’emploi local, en nouant des partenariats utiles ou en menant des actions solidaires.

Nom : rapport-rse-entreprise
Alt : Le rapport RSE doit refléter les actions et engagements des activités de l’entreprise
Rapport RSE : quels avantages pour les entreprises ?
Au-delà des obligations réglementaires, rédiger un rapport RSE offre plusieurs avantages à l’entreprise, lui permettant de :
- Structurer sa stratégie,
- Améliorer ses pratiques,
- Gagner en crédibilité,
- Renforcer la confiance avec les parties prenantes.
Au niveau interne, ce bilan permet de faire le point sur les actions engagées, de faire émerger des idées, d’identifier les axes d’amélioration, et de mieux piloter la stratégie RSE. Pour cela, il mobilise les équipes de manière transversale autour d’objectifs communs et valorise leur implication dans les démarches engagées.
Au niveau externe, le dossier RSE devient un outil de communication fort qui renforce l’image de l’entreprise en montrant ses engagements. Il permet de créer un climat de confiance avec les clients, les partenaires, les investisseurs ou les collectivités.
Quelles étapes suivre pour rédiger un rapport RSE ?
Pour rédiger un rapport RSE pertinent et bien structuré, il faut suivre 5 étapes clés :
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- Identifier les enjeux prioritaires,
- Collecter les données utiles,
- Organiser et rédiger les contenus,
- Valider le document avec la direction,
- Assurer sa diffusion.
Chacune de ces étapes contribue à faire du rapport RSE d’entreprise un véritable outil de pilotage et de communication.
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Définir les enjeux RSE de l’entreprise
Avant d’écrire son rapport, l’entreprise doit d’abord identifier les sujets importants liés à son activité, sur lesquels elle a un vrai impact (l’énergie, les déchets, les conditions de travail, etc.) et qui doivent être au centre du rapport.
Pour cela, il faut croiser les attentes des parties prenantes (clients, salariés, fournisseurs, etc.) avec ce qui est réellement significatif pour l’entreprise. Cela permet de distinguer les enjeux centraux (comme la sécurité au travail ou l’impact carbone) des enjeux secondaires (comme le tri des déchets de bureau ou la réduction de l’usage du papier), pour éviter que le rapport soit trop généraliste.
2. Collecter les données et structurer l’information
Une fois les enjeux identifiés, il faut collecter les chiffres et les informations qui illustrent les actions menées, les résultats obtenus, et les axes de progression. Cette étape mobilise de nombreux services (RH, QHSE, exploitation, finance, communication, etc.). Les données doivent être fiables, sourcées, et couvrir les trois grands volets de la RSE : environnement, social et sociétal.
C’est également à ce stade qu’il faut structurer le plan du rapport et organiser les contenus par thématique.
3. Rédiger un contenu clair, transparent et facile à lire
Le rapport RSE doit être écrit de manière simple, factuelle et rigoureuse. Il ne s’agit pas d’un outil marketing. Le ton doit ainsi être factuel, transparent, et éviter tout langage promotionnel. Il faut mettre en avant les progrès et les avancées réalisés, sans pour autant cacher les difficultés ni les actions encore incomplètes.
Une mise en page pratique, des exemples concrets, des graphiques ou des témoignages peuvent aider à rendre le contenu plus vivant. L’objectif est que toutes les personnes qui lisent le reporting RSE comprennent où en est l’entreprise et vers quoi elle souhaite aller.
4. Valider et impliquer la direction
Le rapport RSE engage l’entreprise publiquement. Il est donc indispensable qu’il soit validé au plus haut niveau hiérarchique. Selon la taille de la structure, cela peut impliquer la direction générale, les membres du comité exécutif, le responsable RSE, voire des représentants du CSE ou du conseil d’administration.
Cette validation permet de s’assurer que le contenu est aligné avec la stratégie globale, qu’il est conforme aux obligations légales (en cas de DPEF ou de vérification externe), et qu’il peut être diffusé en toute transparence.
5. Diffuser le rapport et l’utiliser
Une fois rédigé et validé, le bilan doit faire l’objet d’une publication et être diffusé auprès des différents publics : collaborateurs, clients, partenaires, institutions, grand public.
Il peut être publié sur le site internet de l’entreprise, relayé sur les réseaux sociaux ou présenté lors d’événements internes. Il peut également faire l’objet d’une synthèse plus courte ou d’un format interactif pour en faciliter la lecture.

Quels outils utiliser pour la réalisation du rapport RSE ?
Certains outils de collaboration, d’échange de données ou de mise en forme facilitent la rédaction du rapport RSE. Pour organiser la collaboration et répartir les tâches, des outils comme Notion ou Trello sont efficaces. Pour centraliser et structurer les données, les tableurs partagés peuvent suffire, mais des solutions spécialisées comme Tennaxia, Reporting 21 ou Enablon sont plus adaptées aux entreprises multisites ou à fort volume de données.
Quelles sont les erreurs courantes dans un rapport RSE ?
Certaines erreurs reviennent fréquemment dans les rapports RSE et peuvent nuire à leur visibilité et leur crédibilité. On retrouve notamment des erreurs d’organisation, des résultats gonflés, ou un manque de spécificité :
- Le manque d’organisation des données : une des premières erreurs est l’accumulation des données dans un document sans hiérarchie ni analyse. Les données indiquées, chiffrées ou non, doivent être expliquées, comparées et montrer les évolutions dans le temps.
- Surestimer les résultats : adopter un ton un peu trop promotionnel et gonfler les résultats sont des erreurs assez fréquentes. Pour un rapport RSE, il est essentiel d’être transparent et de refléter la réalité, au risque d’être accusé de greenwashing.
- Le manque de spécificité : un bon rapport ne doit pas être trop générique, il doit refléter les spécificités de l’activité, du territoire, des enjeux du secteur et des engagements propres à l’entreprise.
Exemple de rapport RSE : ETERNITY Systems
ETERNITY Systems détaille sa stratégie RSE dans un rapport structuré autour de 3 piliers : environnemental, social et sociétal. C’est au travers d’une présentation claire, visuelle et thématique que l’entreprise valorise et concrétise ses démarches de responsabilité sociétale.
Un rapport aligné avec l’identité de l’entreprise
Chez ETERNITY Systems, l’identité repose depuis toujours sur le réemploi, la durabilité et l’économie circulaire. Le rapport RSE traduit directement ces valeurs en mettant en avant des actions en lien avec le cœur de métier :
- Réduction de la consommation énergétique
- Optimisation du cycle de vie des emballages
- Partenariats autour du réemploi
Le rapport RSE doit refléter fidèlement la mission de l’entreprise, formaliser ses actions, tout en apportant des preuves concrètes de son impact et de ses engagements. Le message du CEO illustre cette cohérence en rappelant l’importance du réemploi, de l’ancrage local, de la durabilité tout en conservant un équilibre avec la performance économique.

Un rapport stratégique et opérationnel
Les rapport RSE joue un triple rôle :
- Structurer la démarche RSE à l’échelle de l’entreprise en fixant des objectifs futurs mesurables. Par exemple, l’objectif de réduction de 30 % de la consommation énergétique sur les sites français et l’obtention de certificats d’énergie verte d’ici 2025 sont des actions concrètes à mettre en avant.
- Mobiliser les collaborateurs et les parties prenantes autour d’initiatives concrètes. Par exemple, la semaine dédiée à la qualité de vie au travail fédère les équipes et favorise les liens entre les services.
- Communiquer de manière claire, authentique et différenciante sur l’identité et les engagements de l’entreprise. Par exemple, à travers son partenariat avec Buddie-pack et la publication d’un livre blanc sur le réemploi des emballages industriels, ETERNITY Systems affirme sa position de leader engagé dans l’économie circulaire.

Un rapport de avec des résultats pour engager et convaincre
Le rapport RSE est aussi un outil de confiance auprès de tous les partenaires car il fournit des données, des indicateurs de suivi et des exemples concrets qui permettent d’engager la confiance des parties prenantes et de convaincre de la pertinence de la démarche.
Par exemple, la production de 2 187 381 kWh d’électricité solaire sur deux sites industriels (Rancho, États-Unis et Krefeld, Allemagne) est traduite en équivalence parlante : 140 maisons de 100 m² alimentées pendant un an. Ce type d’indicateur chiffré rend l’impact concret, facilite la compréhension et renforce la crédibilité du rapport.

FAQ – Les questions fréquentes sur le rapport RSE
Où trouver les rapports RSE des entreprises ?
Les rapports RSE sont généralement disponibles en ligne sur le site internet de l’entreprise. Pour les sociétés cotées ou soumises à obligation légale, ils peuvent aussi être consultés sur des plateformes officielles comme le site de l’AMF (Autorité des marchés financiers), le Registre national des émissions GES ou le site de l’INPI.
Qui prépare les rapports RSE ?
La rédaction du rapport RSE est le plus souvent préparée par le responsable RSE. Il travaille en collaboration avec plusieurs services internes comme les ressources humaines, la qualité (QHSE), le juridique, la direction générale et la communication, afin de collecter les données, de structurer le contenu et assurer la cohérence globale du rapport.
Combien de temps faut-il pour rédiger un rapport RSE ?
La rédaction d’un rapport RSE prend entre 1 et 3 mois en moyenne selon la taille de l’entreprise, l’expérience RSE et la disponibilité des données.
Quelles normes suivre pour le rapport RSE ?
Les plus utilisés sont la norme ISO 26000 (responsabilité sociétale), le standard GRI (Global Reporting Initiative), le cadre ESRS (issu de la directive CSRD), ou encore les recommandations de l’ADEME pour les bilans carbone.
À propos de l'auteur
Responsable Communication et Marketing chez ETERNITY Systems, Anthony conçoit des stratégies et des contenus pour promouvoir une consommation plus durable. C’est un acteur engagé du changement qui associe créativité, rigueur et actions pour renforcer la visibilité et l’impact des projets liés au réemploi et à l’économie circulaire.














