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emballages ont été lavés par ETERNITY Systems

Emballages consignés : en quoi consiste cette méthode de réemploi ?

Un emballage consigné est un emballage acheté avec un dépôt de garantie pour qu’il soit retourné, réutilisé, lavé et remis en circulation. Longtemps réservé aux bouteilles en verre, le système de consigne d’emballage se développe de plus en plus en France dans d’autres secteurs comme la restauration ou l’industrie, afin de répondre aux enjeux environnementaux liés à la production d’emballages à usage unique. 

 

Comment fonctionne la consigne d’emballage et comment parvient-elle à s’inscrire dans le réemploi ? Fonctionnement, avantages, et mise en œuvre, ETERNITY Systems vous explique tout sur les emballages consignés. 

 

 La consigne d’emballage répond à différents enjeux : environnemental, sociétal, économique

 

Les emballages consignés en résumé 

  • Un emballage consigné est un support durable, récupéré, lavé puis remis en circulation. Il permet de réduire les emballages à usage unique et les déchets associés.
  • Les emballages consignés concernent généralement les bouteilles en verre, mais aussi les bocaux, les flacons, les gobelets dans les secteurs de l’alimentaire, cosmétique et industrie. 
  • La consignation d’emballage répond à des enjeux environnementaux et sociétaux, ainsi que réglementaire avec la loi AGEC, qui impulse toutes les actions d’économie circulaire.
  • Pour fonctionner, la consigne nécessite un emballage réemployable, des points de retour accessibles, un système de lavage performant et une comptabilité adaptée.

Qu’est-ce qu’un emballage consigné ? 

Un emballage consigné est un contenant réutilisable pour lequel l’acheteur verse une somme d’argent – la consigne – lors de l’achat. Ce montant lui est restitué une fois l’emballage rapporté, afin qu’il soit lavé, reconditionné et réutilisé. Ce système incitatif encourage les consommateurs à restituer leurs contenants réemployables au lieu de les jeter.

 

La consignation d’emballage est donc une méthode de réemploi, qui prolonge la durée de vie des emballages et permet de réduire l’impact environnemental lié à la fabrication et à l’élimination des emballages jetables.

 

Déjà bien ancrée dans certains pays comme l’Allemagne, où le taux de retour atteint 98 %, la consigne d’emballage se développe aujourd’hui en France, dans une portée encore réduite. Toutefois, avec la loi AGEC et des réglementations comme le PPWR, le développement d’emballages consignés continue d’avancer, offrant une réponse concrète aux exigences réglementaires et aux attentes croissantes en matière de durabilité. 

Quels sont les emballages consignés ? 

Il existe différents types d’emballages consignés : 

  • Les bouteilles en verre, utilisées pour la bière, le vin ou les boissons sans alcool,
  • Les fûts en acier pour la bière et les bouteilles de gaz, qui suivent des circuits de consigne bien établis,
  • Les gobelets réutilisables (ecocups), utilisés notamment dans les bars ou les festivals, existant depuis le début des années 2000 en Europe,
  • Les bocaux en verre,
  • Les bidons de produits d’entretien,
  • Les flacons de cosmétique.

 

De manière générale, la consigne peut s’appliquer à presque tous les contenus conçus pour durer, du moment qu’ils sont robustes, lavables, et adaptés à plusieurs cycles d’usage.

 

 La consigne des bouteilles en verre est le système le plus développé en Europe

Pourquoi consigner ses emballages ? 

La consigne d’emballage s’inscrit comme une solution concrète, performante et mesurable pour faire évoluer nos pratiques vers plus de durabilité, et ce, à deux niveaux notoire : environnemental et sociétal.

Bénéfices pour l’environnement 

La consignation transforme l’emballage en un support réutilisable à faible impact environnemental. En effet, il augmente largement sa durée de vie et réduit la fabrication d’emballages jetables en plastique qui impactent lourdement la biodiversité. 

 

  • Contrairement aux idées reçues, le lavage des emballages consignés consomme moins d’eau que la fabrication d’emballages jetables. 
  • Une seule bouteille réemployable peut remplacer une grande quantité de petites bouteilles jetables, réduisant ainsi considérablement les déchets générés et la production de gaz à effet de serre pour traiter ces déchets. En effet, selon une étude Deroche de 2009, une bouteille consignée de 75cl permet d’éviter de jeter jusqu’à 60 bouteilles de 25cl à usage unique.

Une réponse aux enjeux de société 

Face aux préoccupations croissantes liées à la pollution plastique et aux déchets d’emballages, l’attente est forte envers les marques pour qu’elles adoptent des pratiques plus responsables

 

En effet, une étude européenne menée par PA Consulting révèle que 80 % des personnes interrogées estiment que nous avons la responsabilité collective de réduire l’usage du plastique, et 57 % sont préoccupées par la quantité de matériaux non recyclables présents dans les emballages à emporter.

 

La consignation d’emballage permet donc de : 

  • Renforcer la confiance des consommateurs,
  • Valoriser la démarche RSE de l’entreprise,
  • Se démarquer face à des exigences environnementales de plus en plus fortes.

Quelles solutions d’emballages consignés existent déjà ? 

Dans plusieurs pays européens, comme l’Allemagne, la consigne d’emballage est déjà bien ancrée dans les habitudes, avec des taux de retour proches de 100 %. En France, bien que le système existe, il reste marginal et cantonné à certains secteurs ou régions. 

Toutefois, la dynamique évolue : la loi AGEC et les initiatives d’acteurs industriels engagés encouragent une généralisation de ce modèle de consignation. 

L’état des lieux en France : la volonté de mieux faire 

Les systèmes de consignation d’emballages sont particulièrement répandus dans les secteurs professionnels comme les cafés, hôtels et restaurants, où 30 % à 40 % des bouteilles sont encore aujourd’hui lavées puis réutilisées. Résultat, selon la Fédération nationale des boissons, 500.000 tonnes de déchets par an sont ainsi évitées. 

En revanche, à l’échelle du territoire, les emballages consignés ont quasiment disparu, à l’exception de l’Alsace et d’une partie de la Moselle. En effet, dans ces territoires, certaines eaux minérales et bières sont encore vendues en bouteilles consignées. 

L’article 67 de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire précise toutefois que l’État doit favoriser les systèmes permettant de réduire l’usage du plastique à usage unique, et que la consigne pour réemploi est à privilégier dès lors qu’elle présente un bilan environnemental favorable.

L’exemple allemand : un modèle de référence 

L’Allemagne est un modèle dans la consignation d’emballage, possédant un système de consigne appelé Pfand. Celui-ci permet aux consommateurs de récupérer entre 8 et 25 centimes par bouteille ou canette rapportée. Résultat selon le Centre Européen de la Consommation : 98,5 % des contenants sont retournés

À titre de comparaison, la France n’atteint que 56 % pour les bouteilles plastiques et 43 % pour les canettes.

L’Allemagne est un exemple dans la consigne d’emballage, avec son système Pfand

Quels sont les freins actuels au déploiement de la consigne d’emballage en France ? 

Si les emballages consignés sont une solution prometteuse pour limiter les déchets, certains freins – logistique plus contraignante ou coûts plus élevés – jouent en défaveur de sa mise en place en France.

Les contraintes logistiques

Le réemploi des emballages nécessite des étapes logistiques supplémentaires : récupération, tri, lavage et remise en circulation des contenants. Pour les entreprises, ces opérations génèrent des coûts supplémentaires et supposent de nouveaux investissements et aménagements de la chaîne logistique, ce qui peut freiner les démarches de réemploi.

 

D’autre part, le succès d’un système de consigne repose sur la facilité du geste pour le consommateur. Pour cela, il est indispensable de multiplier les points d’apport – supermarchés, commerces de proximité, etc. – afin de garantir un retour efficace des emballages. 

 

Les grandes surfaces jouent d’ailleurs un rôle central dans l’expérimentation actuelle menée en France, notamment via des partenariats avec des marques comme Danone, Refresco ou Lorina. Ces produits portent désormais un bandeau violet incitant à rapporter l’emballage en échange d’un remboursement.

Les contraintes économiques

Aujourd’hui, une partie des revenus des collectivités provient de la valorisation des déchets triés, en particulier des bouteilles en plastique. La mise en place d’un système de consigne pourrait détourner ces flux vers d’autres circuits (supermarchés, points de collecte), réduisant ainsi les recettes associées au tri.

Un autre aspect contraignant est le fait que le montant exact de la consigne pour les emballages réemployables n’a pas encore été harmonisé. Néanmoins, une fourchette de 20 à 30 centimes par contenant est avancée aujourd’hui, montant qui devrait être suffisant pour inciter au retour, tout en restant acceptable pour les consommateurs.

La consignation d’emballage représentent certaines contraintes actuelles pour les entreprises

Comment mettre en place un système de consigne d’emballage ? 

Pour mettre en place un système de consigne, il faut penser à la fois au contenant, à la logistique, au montant consigné et à la comptabilité : 

 

  • L’emballage doit être conçu pour être réemployé : l’emballage consigné doit être solide, lavable, et conçu pour plusieurs cycles d’utilisation. Il doit résister au transport et au lavage industriel. Cela concerne, par exemple, les bouteilles en verre, les bocaux, les flacons ou les bacs de transport. À noter que l’emballage peut être personnalisé, ce qui permet aux marques de renforcer leur visibilité jusque chez le consommateur.

 

  • La logistique doit être claire : le succès d’un système de consigne repose sur sa simplicité. Plus le consommateur trouve facilement les points où ramener l’emballage, plus il le fera. Il est donc essentiel de proposer des points de reprise pratiques : magasins, consignes automatiques, lieux de transit, etc. Ensuite, les emballages doivent être collectés, triés, nettoyés et remis en circulation. Ces opérations peuvent être internalisées ou confiées à des prestataires spécialisés comme ETERNITY Systems qui prennent en charge le lavage, le tri et le stockage des emballages.

 

  • Le montant de consigne doit être bien réfléchi : le montant de la consigne doit encourager le retour sans décourager l’achat (souvent entre 10 et 30 centimes). Il doit être remboursé intégralement à la restitution de l’emballage, ou transformé en avoir. L’idéal est de le fixer à un niveau légèrement inférieur au prix d’achat de l’emballage neuf, pour ne pas créer de frein pour le client et maximiser le taux de retour.

 

  • La comptabilité doit être adaptée : un emballage consigné n’est pas vendu, il est prêté contre une caution temporaire. L’entreprise facture cette caution et s’engage à la rembourser si l’emballage est retourné. Cela suppose donc une comptabilité claire : il faut distinguer le produit acheté de l’emballage qui reste la propriété du fournisseur, et suivre précisément les retours.

 

En prolongeant la durée de vie des contenants, la consigne d’emballage répond à des enjeux environnementaux concrets tout en s’adaptant aux nouvelles attentes des consommateurs et aux évolutions réglementaires. Si sa mise en place demande une certaine organisation concernant le choix des contenants, la logistique de retour ou encore la gestion comptable, les bénéfices sont réels : réduction des déchets, amélioration de l’image de marque, et conformité avec les politiques de durabilité.

 

Avec des partenaires spécialisés comme ETERNITY Systems, les entreprises disposent aujourd’hui de tous les moyens pour intégrer les emballages consignés dans leur fonctionnement, sans complexifier leur chaîne logistique.

 

FAQ 

Qu’est-ce qu’une consigne ? 

La consigne est un système dans lequel le client paie une somme supplémentaire lors de l’achat d’un produit, somme remboursée lorsqu’il rapporte l’emballage vide. Contrairement au recyclage classique, la consigne privilégie le réemploi, réduisant ainsi la production de déchets et les impacts environnementaux.

Est-ce que la consignation d’emballage va devenir obligatoire ?

À ce jour, la consigne n’est pas obligatoire au niveau national pour tous les produits. Toutefois, la loi AGEC encourage fortement son développement, notamment pour le réemploi. Des expérimentations sont en cours en France, et une généralisation à certains types d’emballages pourrait voir le jour dans les prochaines années.

Est-ce que les emballages consignés sont réemployables ? 

Oui, c’est précisément l’objectif de la consigne : permettre à un emballage d’être utilisé plusieurs fois. Les contenants sont conçus pour être solides, résistants aux lavages industriels, et adaptés à plusieurs cycles. À chaque retour, ils sont collectés, nettoyés, contrôlés puis remis en circulation. Ce processus évite la fabrication d’un nouvel emballage à chaque usage, ce qui permet de réduire les déchets et les émissions de CO₂.

Rapport RSE : les bonnes pratiques pour le rédiger

Le rapport RSE, ou rapport de Responsabilité Sociétale des Entreprises, est le document présentant les actions et résultats sur l’année d’une entreprise en matière environnementale, sociale et éthique. Bien rédiger son bilan RSE est important pour les entreprises, montrant avec transparence les démarches actuelles de développement durable et les engagements futurs pris, et se démarquant des concurrents. 

Vous souhaitez savoir comment rédiger un rapport RSE adapté à votre entreprise ? ETERNITY Systems vous guide dans la rédaction d’un dossier RSE complet et captivant. 

Bien rédiger un rapport RSE demande du temps et une bonne méthodologie Alt : Bien rédiger un rapport RSE demande du temps et une bonne méthodologie  

 

Le rapport RSE en résumé 

    • Le rapport RSE est un document annuel qui présente les actions de l’entreprise en matière sociale, environnementale et sociétale. 
  • Toutes les entreprises peuvent rédiger un rapport RSE sur leurs engagements, mais celui-ci est obligatoire pour celles de plus de 500 salariés et 100 M€ de chiffre d’affaires.
  • Le reporting RSE doit être clair, factuel et adapté à l’activité de l’entreprise, avec des données chiffrées, des exemples concrets et des indicateurs de suivi dans le temps.
  • Il renforce la crédibilité de l’entreprise, améliore ses pratiques internes, et répond aux attentes croissantes des différentes parties prenantes.
  • La rédaction d’un bon bilan RSE passe par cinq étapes : définition des enjeux RSE, collection des données, rédaction du contenu, validation, et diffusion.

Qu’est-ce qu’un rapport RSE ? 

Le rapport RSE, ou reporting RSE, est un document, souvent annuel, dans lequel une entreprise rend compte publiquement de ses actions et de ses engagements en matière sociale, environnementale et éthique. Il identifie et synthétise ainsi les initiatives et les résultats de l’entreprise en matière de responsabilité sociale des entreprises.

Cette feuille de route démontre la manière dont une entreprise intègre les enjeux du développement durable dans son fonctionnement et dans sa stratégie. En pratique, il présente les initiatives prises pour : 

  • Réduire l’empreinte écologique, 
  • Améliorer les conditions de travail, 
  • Renforcer l’éthique des affaires, 
  • Soutenir des causes sociétales. 

Au-delà de son rôle informatif, le rapport RSE permet de fixer des objectifs concrets (réduction des émissions, parité, consommation d’énergie) et des indicateurs de suivi pour renforcer sa crédibilité, en interne comme en externe.

Le rapport RSE résume les actions sociales, environnementales et sociétales de l’entreprise

À qui s’adresse le rapport RSE ? 

Le rapport RSE rédigé par une entreprise s’adresse à l’ensemble de ses parties prenantes : ses collaborateurs, ses clients ou consommateurs, ses investisseurs et partenaires commerciaux, ses fournisseurs, et les institutions publiques. 

  • Les collaborateurs : pour les employés, le rapport RSE permet de comprendre comment l’entreprise agit concrètement sur des enjeux collectifs tels que l’égalité, le bien-être au travail, la diversité ou encore la sécurité.
  • Les clients et consommateurs : le bilan RSE permet de rassurer les clients ou consommateurs sur les engagements pris par la marque en matière d’impact social et environnemental, en démontrant un positionnement plus responsable. 
  • Les investisseurs et partenaires commerciaux : le rapport RSE permet d’évaluer l’entreprise au-delà des seuls résultats financiers, en s’appuyant sur des critères variés : réduction des émissions de CO₂, politique de diversité, éthique des pratiques d’achat, etc.
  • Les fournisseurs : le dossier RSE clarifie les exigences de l’entreprise en matière d’éthique, de conditions de travail ou de respect de l’environnement, et peut ouvrir la voie à des partenariats autour de produits ou services plus durables.
  • Les institutions : les collectivités territoriales et les agences de l’État peuvent consulter les rapports RSE pour suivre les engagements territoriaux des entreprises.

Est-ce que le rapport RSE est obligatoire ? 

En France, le rapport RSE est obligatoire pour les sociétés de plus de 500 salariés dépassant 100 M d’euros de chiffre d’affaires. Pour les PME ou les entreprises souhaitant expliquer leur engagement RSE, ce rapport peut être rédigé de manière volontaire.

Le reporting RSE est publié sous la forme d’une Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF). Cette DPEF est une obligation réglementaire en vigueur depuis 2017, issue de la loi Grenelle II de 2010. Elle impose aux grandes entreprises françaises de publier un rapport extra financier détaillant leurs impacts environnementaux, sociaux et de gouvernance. 

Évolution de l’obligation du rapport RSE

À partir de 2025, cette obligation évolue avec l’entrée en application progressive de la directive européenne CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive). La CSRD remplace la DPEF et élargit considérablement le périmètre des entreprises concernées, en imposant un reporting extra-financier à un plus grand nombre de structures, y compris les PME de taille significative :

  • Les grandes entreprises non cotées en bourse dépassant deux des trois seuils suivants : 250 salariés, 40 M€ de CA, 20 M€ de total de bilan. 
  • Les PME cotées en bourse (à partir de 2026). 

La directive CSRD introduit également plusieurs évolutions majeures dans le contenu et la forme du reporting extra-financier :

  • Des normes de reporting unifiées : les entreprises devront suivre les normes ESRS (European Sustainability Reporting Standards), élaborées par l’EFRAG, qui définissent les indicateurs et contenus attendus sur les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance.
  • L’exigence de double matérialité : le rapport devra couvrir à la fois l’impact des activités de l’entreprise sur la société et l’environnement (matérialité d’impact), et l’impact des enjeux ESG sur la performance et les risques de l’entreprise (matérialité financière).
  • Un format numérique standardisé : les rapports devront être publiés dans un format numérique structuré (XHTML + balisage XBRL), afin de faciliter l’exploitation des données par les parties prenantes et les autorités européennes.

Bien que le rapport RSE ne soit pas obligatoire pour une grande partie des entreprises, c’est un outil stratégique souvent très attendu de la part des parties prenantes. En effet, pour ces parties prenantes, il permet d’évaluer la cohérence entre les valeurs affichées et les actions réelles de l’entreprise.

Le rapport RSE est obligatoire pour les sociétés de plus de 500 salariés et 100 M d’euros de CA

Que doit contenir un reporting RSE ? 

Le reporting RSE doit avoir une structure claire et cohérente permettant de refléter les engagements de l’entreprise en lien avec ses activités, qui s’articulent autour des 3 piliers de la RSE : 

  • Social,
  • Sociétale,
  • Environnementale. 

Chacun de ces axes doit être documenté avec des éléments concrets et mesurables qui démontrent une vision à long terme. 

Le pilier environnemental : mesurer l’impact et piloter la transition

Le rapport doit détailler les principales sources de l’entreprise ayant un impact environnemental, comme : 

  • La consommation d’énergie : elle concerne l’électricité, le gaz ou le carburant utilisé sur les sites et pour les déplacements professionnels. Par exemple, chez ETERNITY Systems, nous avons réduit la consommation électrique sur les unités de lavage, grâce au remplacement progressif des équipements par des machines à haute efficacité énergétique.
  • Les émissions de gaz à effet de serre : elles doivent être calculées à partir des émissions directes ou indirectes liées à l’énergie, et, si possible, des autres émissions indirectes comme le transport ou l’achat de consommables.
  • La production et la gestion des déchets : la gestion des déchets est un enjeu majeur pour les entreprises. Cet axe peut, par exemple, inclure la mise en place et la valorisation d’emballages réemployables. Il s’agit d’un levier essentiel dans une démarche de REP EIC, qui impose aux entreprises de mieux gérer la fin de vie de leurs produits.
  • L’utilisation de ressources naturelles : fait référence à la consommation d’eau, de matières premières ou de consommables techniques.

Dans cette thématique environnementale, il est aussi attendu de l’entreprise qu’elle présente les actions engagées pour limiter son empreinte environnementale, telles que : 

  • Les démarches de sobriété énergétique : concerne les actions qui visent à consommer moins sans nuire à l’activité, par exemple, l’ajustement du chauffage des locaux selon les horaires d’occupation. 
  • L’éco-conception : il s’agit de repenser les produits ou les services pour réduire leur empreinte carbone sur l’ensemble du cycle de vie. En pensant, par exemple, dans une logique de réemploi et d’économie circulaire.    
  • De la logistique bas-carbone : repose sur l’optimisation des flux et le recours à des solutions de transport moins émettrices.

Le rapport RSE doit expliquer comment ces engagements sont pris, de manière concrète, avec des données précises, chiffrées et comparées dans le temps.

Le bilan carbone 

Le bilan carbone permet à l’entreprise de mesurer ses émissions de gaz à effet de serre. Il indique quelles sources ont été prises en compte (émissions directes ou indirectes), selon quelle méthode de calcul (par exemple la Base Carbone de l’ADEME ou le GHG Protocol), et sur quelle période et quelles activités précises de l’entreprise l’analyse porte.

Les résultats du bilan carbone doivent être présentés de manière comparable d’une année à l’autre, avec des graphiques d’évolution et, si possible, des ratios par unité produite. Ces ratios permettent de rapporter les émissions à une unité pertinente pour l’activité de l’entreprise. Par exemple, le nombre de prestations réalisées, la surface nettoyée, ou le chiffre d’affaires.

Le bilan carbone est également un outil pour prendre de meilleures décisions, aidant à : 

  • Repérer où l’on peut réduire la consommation d’énergie,
  • Revoir certaines façons de travailler,
  • Mobiliser les équipes autour d’objectifs communs.

Le bilan carbone permet à l’entreprise de mesurer ses émissions de gaz à effet de serre

Le pilier social : valoriser la politique humaine de l’entreprise

La partie sociale du rapport RSE concerne les actions de l’entreprise pour le bien-être de ses salariés : conditions de travail, sécurité, santé, formation, etc. Ce reporting d’entreprise doit donc contenir des éléments concrets sur :

  • La qualité de vie au travail : représente les dispositifs mis en place pour favoriser l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, par exemple, ou réduire la pénibilité du travail. 
  • La gestion des carrières : le bilan RSE peut présenter les parcours d’intégration, les entretiens d’évolution ou encore la mobilité interne. 
  • La formation : il s’agit de démontrer comment les formations soutiennent l’évolution des compétences et l’amélioration des performances.
  • La prévention des risques professionnels : représente les actions et les chiffres de la réduction des accidents du travail.
  • La diversité des profils et à l’égalité des chances : le dossier doit documenter la représentation des femmes, des jeunes, des seniors, des personnes en situation de handicap, ainsi que la répartition de la masse salariale, et détailler les actions menées pour favoriser l’inclusion.

En rendant visibles les efforts réalisés en faveur des collaborateurs, l’entreprise donne du sens à l’action collective et renforce sa marque employeur. 

Le pilier sociétal : affirmer son rôle au sein du territoire et de la société

Le volet sociétal du reporting RSE montre comment l’entreprise s’implique dans son territoire et interagit avec son environnement local : partenaires, associations, collectivités, etc. Cela inclut :

    • Les politiques d’achats responsables (conditions contractuelles, choix des fournisseurs, critères sociaux et environnementaux), 
    • Les partenariats associatifs ou institutionnels
    • Les engagements en faveur de l’insertion professionnelle ou de l’économie locale, 
  • Les contributions à des causes d’intérêt général.

Cette partie du rapport RSE sert à montrer que l’entreprise cherche à avoir un impact positif sur la société, par exemple, en soutenant l’emploi local, en nouant des partenariats utiles ou en menant des actions solidaires.

Le rapport RSE doit refléter les actions et engagements des activités de l’entreprise

Nom : rapport-rse-entreprise

Alt : Le rapport RSE doit refléter les actions et engagements des activités de l’entreprise 

Rapport RSE : quels avantages pour les entreprises ?

Au-delà des obligations réglementaires, rédiger un rapport RSE offre plusieurs avantages à l’entreprise, lui permettant de : 

  • Structurer sa stratégie,
  • Améliorer ses pratiques,
  • Gagner en crédibilité,
  • Renforcer la confiance avec les parties prenantes.

Au niveau interne, ce bilan permet de faire le point sur les actions engagées, de faire émerger des idées, d’identifier les axes d’amélioration, et de mieux piloter la stratégie RSE. Pour cela, il mobilise les équipes de manière transversale autour d’objectifs communs et valorise leur implication dans les démarches engagées.

Au niveau externe, le dossier RSE devient un outil de communication fort qui renforce l’image de l’entreprise en montrant ses engagements. Il permet de créer un climat de confiance avec les clients, les partenaires, les investisseurs ou les collectivités. 

Quelles étapes suivre pour rédiger un rapport RSE ? 

Pour rédiger un rapport RSE pertinent et bien structuré, il faut suivre 5 étapes clés : 

    • Identifier les enjeux prioritaires,
  • Collecter les données utiles,
  • Organiser et rédiger les contenus,
  • Valider le document avec la direction,
  • Assurer sa diffusion.

Chacune de ces étapes contribue à faire du rapport RSE d’entreprise un véritable outil de pilotage et de communication. 

  1. Définir les enjeux RSE de l’entreprise

Avant d’écrire son rapport, l’entreprise doit d’abord identifier les sujets importants liés à son activité, sur lesquels elle a un vrai impact (l’énergie, les déchets, les conditions de travail, etc.) et qui doivent être au centre du rapport.

Pour cela, il faut croiser les attentes des parties prenantes (clients, salariés, fournisseurs, etc.) avec ce qui est réellement significatif pour l’entreprise. Cela permet de distinguer les enjeux centraux (comme la sécurité au travail ou l’impact carbone) des enjeux secondaires (comme le tri des déchets de bureau ou la réduction de l’usage du papier), pour éviter que le rapport soit trop généraliste.  

2. Collecter les données et structurer l’information

Une fois les enjeux identifiés, il faut collecter les chiffres et les informations qui illustrent les actions menées, les résultats obtenus, et les axes de progression. Cette étape mobilise de nombreux services (RH, QHSE, exploitation, finance, communication, etc.). Les données doivent être fiables, sourcées, et couvrir les trois grands volets de la RSE : environnement, social et sociétal. 

C’est également à ce stade qu’il faut structurer le plan du rapport et organiser les contenus par thématique. 

3. Rédiger un contenu clair, transparent et facile à lire

Le rapport RSE doit être écrit de manière simple, factuelle et rigoureuse. Il ne s’agit pas d’un outil marketing. Le ton doit ainsi être factuel, transparent, et éviter tout langage promotionnel. Il faut mettre en avant les progrès et les avancées réalisés, sans pour autant cacher les difficultés ni les actions encore incomplètes. 

Une mise en page pratique, des exemples concrets, des graphiques ou des témoignages peuvent aider à rendre le contenu plus vivant. L’objectif est que toutes les personnes qui lisent le reporting RSE comprennent où en est l’entreprise et vers quoi elle souhaite aller.

4. Valider et impliquer la direction

Le rapport RSE engage l’entreprise publiquement. Il est donc indispensable qu’il soit validé au plus haut niveau hiérarchique. Selon la taille de la structure, cela peut impliquer la direction générale, les membres du comité exécutif, le responsable RSE, voire des représentants du CSE ou du conseil d’administration. 

Cette validation permet de s’assurer que le contenu est aligné avec la stratégie globale, qu’il est conforme aux obligations légales (en cas de DPEF ou de vérification externe), et qu’il peut être diffusé en toute transparence. 

5. Diffuser le rapport et l’utiliser

Une fois rédigé et validé, le bilan doit faire l’objet d’une publication et être diffusé auprès des différents publics : collaborateurs, clients, partenaires, institutions, grand public. 

Il peut être publié sur le site internet de l’entreprise, relayé sur les réseaux sociaux ou présenté lors d’événements internes. Il peut également faire l’objet d’une synthèse plus courte ou d’un format interactif pour en faciliter la lecture.

Il faut suivre 5 étapes clés pour bien rédiger un rapport RSE complet et pertinent

Quels outils utiliser pour la réalisation du rapport RSE ?

Certains outils de collaboration, d’échange de données ou de mise en forme facilitent la rédaction du rapport RSE. Pour organiser la collaboration et répartir les tâches, des outils comme Notion ou Trello sont efficaces. Pour centraliser et structurer les données, les tableurs partagés peuvent suffire, mais des solutions spécialisées comme Tennaxia, Reporting 21 ou Enablon sont plus adaptées aux entreprises multisites ou à fort volume de données.  

Quelles sont les erreurs courantes dans un rapport RSE ? 

Certaines erreurs reviennent fréquemment dans les rapports RSE et peuvent nuire à leur visibilité et leur crédibilité. On retrouve notamment des erreurs d’organisation, des résultats gonflés, ou un manque de spécificité : 

  • Le manque d’organisation des données : une des premières erreurs est l’accumulation des données dans un document sans hiérarchie ni analyse. Les données indiquées, chiffrées ou non, doivent être expliquées, comparées et montrer les évolutions dans le temps. 
  • Surestimer les résultats : adopter un ton un peu trop promotionnel et gonfler les résultats sont des erreurs assez fréquentes. Pour un rapport RSE, il est essentiel d’être transparent et de refléter la réalité, au risque d’être accusé de greenwashing. 
  • Le manque de spécificité : un bon rapport ne doit pas être trop générique, il doit refléter les spécificités de l’activité, du territoire, des enjeux du secteur et des engagements propres à l’entreprise.

Exemple de rapport RSE : ETERNITY Systems

ETERNITY Systems détaille sa stratégie RSE dans un rapport structuré autour de 3 piliers : environnemental, social et sociétal. C’est au travers d’une présentation claire, visuelle et thématique que l’entreprise valorise et concrétise ses démarches de responsabilité sociétale

Un rapport aligné avec l’identité de l’entreprise 

Chez ETERNITY Systems, l’identité repose depuis toujours sur le réemploi, la durabilité et l’économie circulaire. Le rapport RSE traduit directement ces valeurs en mettant en avant des actions en lien avec le cœur de métier : 

  • Réduction de la consommation énergétique
  • Optimisation du cycle de vie des emballages 
  • Partenariats autour du réemploi

Le rapport RSE doit refléter fidèlement la mission de l’entreprise, formaliser ses actions, tout en apportant des preuves concrètes de son impact et de ses engagements. Le message du CEO illustre cette cohérence en rappelant l’importance du réemploi, de l’ancrage local, de la durabilité tout en conservant un équilibre avec la performance économique. 

Un rapport stratégique et opérationnel 

Les rapport RSE joue un triple rôle : 

  • Structurer la démarche RSE à l’échelle de l’entreprise en fixant des objectifs futurs mesurables. Par exemple, l’objectif de réduction de 30 % de la consommation énergétique sur les sites français et l’obtention de certificats d’énergie verte d’ici 2025 sont des actions concrètes à mettre en avant. 
  • Mobiliser les collaborateurs et les parties prenantes autour d’initiatives concrètes. Par exemple, la semaine dédiée à la qualité de vie au travail fédère les équipes et favorise les liens entre les services. 
  • Communiquer de manière claire, authentique et différenciante sur l’identité et les engagements de l’entreprise. Par exemple, à travers son partenariat avec Buddie-pack et la publication d’un livre blanc sur le réemploi des emballages industriels, ETERNITY Systems affirme sa position de leader engagé dans l’économie circulaire. 

Un rapport de avec des résultats pour engager et convaincre 

Le rapport RSE est aussi un outil de confiance auprès de tous les partenaires car il fournit des données, des indicateurs de suivi et des exemples concrets qui permettent d’engager la confiance des parties prenantes et de convaincre de la pertinence de la démarche.

Par exemple, la production de 2 187 381 kWh d’électricité solaire sur deux sites industriels (Rancho, États-Unis et Krefeld, Allemagne) est traduite en équivalence parlante : 140 maisons de 100 m² alimentées pendant un an. Ce type d’indicateur chiffré rend l’impact concret, facilite la compréhension et renforce la crédibilité du rapport.

FAQ – Les questions fréquentes sur le rapport RSE 

Où trouver les rapports RSE des entreprises ? 

Les rapports RSE sont généralement disponibles en ligne sur le site internet de l’entreprise. Pour les sociétés cotées ou soumises à obligation légale, ils peuvent aussi être consultés sur des plateformes officielles comme le site de l’AMF (Autorité des marchés financiers), le Registre national des émissions GES ou le site de l’INPI.

Qui prépare les rapports RSE ? 

La rédaction du rapport RSE est le plus souvent préparée par le responsable RSE. Il travaille en collaboration avec plusieurs services internes comme les ressources humaines, la qualité (QHSE), le juridique, la direction générale et la communication, afin de collecter les données, de structurer le contenu et assurer la cohérence globale du rapport.

Combien de temps faut-il pour rédiger un rapport RSE ? 

La rédaction d’un rapport RSE prend entre 1 et 3 mois en moyenne selon la taille de l’entreprise, l’expérience RSE et la disponibilité des données. 

Quelles normes suivre pour le rapport RSE ? 

Les plus utilisés sont la norme ISO 26000 (responsabilité sociétale), le standard GRI (Global Reporting Initiative), le cadre ESRS (issu de la directive CSRD), ou encore les recommandations de l’ADEME pour les bilans carbone.

PPWR : de nouvelles exigences de la réglementation européenne sur les emballages en 2026

Entré en vigueur en février 2025, le règlement PPWR (Packaging and Packaging Waste Regulation) redéfinit complètement le cadre européen autour des emballages et déchets d’emballage, et marque une avancée majeure pour l’industrie et l’ensemble du marché intérieur européen.

Lors de sa mise en vigueur le 12 août 2026, toutes les entreprises de chaque État membre devront se conformer à des exigences plus strictes en matière de réduction des déchets, de réemploi et de traçabilité. Vous voulez anticiper les changements de ce nouveau règlement dès maintenant ? ETERNITY Systems vous aide à comprendre les impacts concrets du PPWR, sa mise en œuvre, les mesures à anticiper et les échéances clés.

 

Le règlement européen PPWR en résumé

  • Le PPWR (UE 2025/40) est un nouveau règlement de l’Union européenne sur les emballages et les déchets d’emballages.
  • Il a été adopté en janvier 2025 et s’appliquera à partir du 12 août 2026 dans tous les États membres, sans transposition nationale.
  • Les objectifs du PPWR sont : réduction des déchets, amélioration de la recyclabilité, développement du réemploi et harmonisation des règles dans toute l’UE.
  • Tous les secteurs et tous les types d’emballages sont concernés.

le PPWR est un règlement européen pour les emballages et déchets d’emballage

Qu’est-ce que le PPWR ?

Le PPWR, ou « règlement sur les emballages et déchets d’emballages », est un texte européen qui vise à harmoniser les obligations relatives aux emballages des États membres, des fabricants et des metteurs en marché. Le PPWR s’applique de manière uniforme dans tous les États membres, sans besoin de transposition nationale.

Remplaçant la directive européenne 94/62/CE, en vigueur depuis plus de 25 ans, le règlement PPWR s’inscrit dans la stratégie du Green Deal (Pacte Vert) européen. Comme la loi AGEC, il vise à réduire l’impact environnemental des emballages, à accélérer la transition vers une économie circulaire, et à mieux informer les consommateurs sur la gestion de leurs déchets.

Suite à son prédécesseur, il impose des règles strictes en matière de conception durable, d’étiquetage, de traçabilité, de réemploi, et interdit certains formats d’emballage à usage unique jugés inutiles ou non recyclables.

La loi PPWR vise tous les types d’emballages : alimentaires, industriels, e-commerce, logistique, etc. Sa mise en place a également un impact significatif sur de nombreux secteurs : fabricants, importateurs, distributeurs, e-commerçants ou logisticiens. Ceux-ci devront adapter leurs emballages, leur organisation et leurs flux logistiques.

Le PPWR vise à transformer comment sont conçus, utilisés et traités les emballages

Quels sont les principaux objectifs du PPWR ?

Le règlement PPWR fixe des objectifs précis et mesurables pour transformer la manière dont sont conçus, utilisés et traités les emballages dans l’ensemble des États de l’UE :

  • Réduction des déchets à la source,
  • Obligation d’emballages recyclables,
  • Favorisation de l’économie circulaire et du réemploi,
  • Uniformisation des règles à l’échelle européenne.

Réduire les déchets à la source

Le premier objectif du PPWR est de réduire la quantité d’emballages mis sur le marché, en limitant le suremballage, les formats non recyclables et les emballages à usage unique sans justification. En effet, selon la Commission européenne, 40 % des plastiques utilisés dans l’UE sont des emballages, et chaque Européen génère en moyenne 190 kg de déchets d’emballages par an.

De ce fait, le règlement fixe des objectifs mesurables de réduction des emballages :

  • -5 % d’ici 2030 ;
  • -10 % d’ici 2035 ;
  • -15 % d’ici 2040.

Rendre tous les emballages recyclables d’ici 2030

Dès 2030, tous les emballages mis sur le marché devront être recyclables, selon des critères techniques précis. Le PPWR introduit un système de classification de la recyclabilité (de A à E), où seuls les emballages notés au minimum “C” seront autorisés. Cette exigence vise à garantir leur compatibilité avec les infrastructures de tri et de recyclage existantes.

Favoriser l’économie circulaire et le réemploi

Le PPWR vise à imposer une approche circulaire de l’emballage, à toutes les étapes du cycle de vie. Cela signifie maintenir les matériaux dans le circuit économique le plus longtemps possible, tout en réduisant la dépendance aux matières vierges. Cet objectif se réalise par :

  • Des obligations de réemploi sur des catégories de produits précises (boissons, e-commerce, restauration),
  • Des exigences de recyclabilité,
  • La mise en place d’un système de consignes harmonisé pour certaines familles de produits, comme les bouteilles en plastique et les canettes en aluminium destinées aux boissons.

Uniformiser les règles à l’échelle européenne

Aujourd’hui, les règles sur les emballages varient d’un pays à l’autre. Le PPWR entend créer un socle commun avec une harmonisation complète des législations nationales :

  • Des règles de conception standardisées,
  • Un étiquetage unifié sur la recyclabilité, la composition ou la réutilisation,
  • Des définitions précises (telles que “emballage réutilisable”) partagées dans toute l’UE.

Cette uniformisation permettra de fluidifier les échanges, de réduire les barrières réglementaires et de renforcer la compétitivité des filières européennes.

Qui est concerné par la loi PPWR ?

Le PPWR s’applique à toutes les entreprises qui mettent des emballages sur le marché en Europe, quel que soit leur secteur ou leur taille. Il concerne à la fois les producteurs, les distributeurs, les importateurs et les utilisateurs finaux, dans une logique de responsabilité élargie du producteur (REP). Ces entreprises devront donc s’y conformer à partir du 12 août 2026.

Les secteurs les plus impactés par la loi PPWR sont l’e-commerce, la grande distribution, la restauration et la vente à emporter, qui devront adapter leurs emballages, proposer des contenants réutilisables ou intégrer des systèmes de consigne. Les importateurs devront également respecter ces règles avec les emballages venant de l’étranger.

Au-delà des fabricants, ce sont toutes les chaînes logistiques qui sont concernées par le PPWR. Le règlement impose, en effet, de nouvelles pratiques de gestion des emballages, de tri, de lavage et de traçabilité. Pour accompagner cette transition, nos solutions ETERNITY Systems deviennent indispensables pour garantir les objectifs de réemploi à grande échelle.

Les entreprises qui ne respectent pas les obligations du PPWR s’exposent à des sanctions administratives et financières, définies par chaque État membre. Cela peut inclure des amendes, des interdictions de mise sur le marché ou des retraits de produits non conformes. La traçabilité et les preuves de conformité seront systématiquement exigées.

Les mesures du PPWR sont applicables à tous les emballages commercialisés dans l’UE

Quelles sont les principales mesures du PPWR à partir de 2026 ?

Afin de limiter l’augmentation de matériaux d’emballages (+ 20% entre 2011 et 2022 selon une étude Eurostat « Packaging waste statistics »), le règlement PPWR introduit des règles applicables à tous les emballages commercialisés dans l’Union européenne, comme : la suppression des emballages inutiles, l’obligation de conception recyclable, la standardisation des emballages réemployables, ou l’étiquetage uniforme obligatoire.

Suppression des emballages inutiles

Le texte du PPWR interdit progressivement les emballages jugés excessifs, comme les suremballages à double fond, les boîtes dans les boîtes, les mini portions individuelles ou les emballages en plastique multicouches difficiles à recycler. Pour les fruits et légumes, les emballages plastiques à usage unique seront interdits si le produit peut être vendu en vrac. Cette suppression concerne aussi tout ce qui est formats purement marketing, qui génèrent du volume sans valeur ajoutée fonctionnelle.

Obligation de conception recyclable

À partir de 2030, tous les emballages devront être conçus pour être recyclables, c’est-à-dire, techniquement triables, constitués de matériaux compatibles avec les filières de recyclage existantes, et dépourvus d’éléments perturbateurs (comme des encres ou plastiques composites non séparables). Cette mesure concerne la forme, les matériaux utilisés et leur compatibilité avec les filières de recyclage existantes.

En 2035, ces emballages devront être recyclables “à grande échelle”, soit recyclés concrètement dans, au moins, 75 % du territoire européen.

Contenu recyclé obligatoire dans les plastiques

Le règlement PPWR impose des taux minimums de matières recyclées dans les emballages plastiques :

  • 10 % à 35 % de plastique recyclé en 2030,
  • Jusqu’à 65 % en 2040.

Ces seuils visent à stimuler la demande en matières recyclées de qualité et à renforcer l’économie circulaire.

Standardisation des emballages réemployables

Le PPWR harmonise les formats d’emballages réutilisables pour les chaînes logistiques (bacs, caisses, palettes, etc.), facilitant leur usage entre acteurs européens. Le réemploi devient une obligation pour certains secteurs :

  • 10 % d’emballages réemployés en 2030 pour les boissons,
  • 40 % en 2040.

Les secteurs de la vente à emporter, de la restauration et de l’e-commerce devront ainsi proposer des systèmes de recharge ou de retour.

ETERNITY Systems accompagne déjà de nombreuses entreprises dans cette transformation grâce à ses solutions de lavage industriel des contenants réemployables, pour intégrer le réemploi dans la vie du produit en conformité avec le PPWR.

Nos infrastructures permettent de fermer la boucle logistique : collecte, lavage, contrôle qualité, et remise en circulation des emballages réemployables. Et ce, avec une approche clé-en-main pour intégrer le réemploi dans votre chaîne de valeur, en toute conformité avec le PPWR.

Systèmes de consigne obligatoires

Les bouteilles en plastique et canettes feront l’objet d’une consigne obligatoire d’ici 2029, sauf si les pays atteignent déjà un taux de collecte supérieur à 80 % en 2026. Ces systèmes de consigne seront harmonisés à l’échelle européenne pour en faciliter l’usage par les consommateurs.

Étiquetage uniforme et obligatoire

Dès 2028, tous les emballages devront porter des pictogrammes communs dans toute l’UE pour faciliter le tri à la source. Cet étiquetage indiquera également si l’emballage est réemployable, consigné ou issu de matières recyclées. L’objectif de cette mesure est double : améliorer la compréhension des consommateurs et augmenter la performance du tri.

Règles spécifiques pour l’e-commerce

Les emballages du commerce en ligne seront soumis à des règles strictes de minimisation du vide et de réduction des volumes. Les expéditeurs devront éviter les emballages surdimensionnés, les couches multiples et les calages inutiles.

Encadrement des substances problématiques

Les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS), souvent utilisées pour imperméabiliser les emballages alimentaires, seront interdites au-delà d’un seuil défini. Cette mesure vise à réduire l’exposition aux composés reconnus comme polluants éternels.

 Le PPWR est entré en vigueur en 2025 et son application à tous les États membre est pour 2026

La chronologie d’application du PPWR

Le règlement PPWR est entré officiellement en vigueur le 11 février 2025. Sa date d’application dans tous les États membres de l’Union européenne est fixée au 12 août 2026. Ce délai de 18 mois laisse aux entreprises une période de transition indispensable pour adapter leurs emballages, repenser leurs circuits logistiques et anticiper les futures exigences réglementaires.

Voici les grandes étapes à retenir pour se préparer efficacement à la PPWR

2026 : application obligatoire dans tous les États membres

  • 12 août 2026 : le règlement devient applicable dans l’ensemble de l’Union européenne.

Les premières obligations s’imposent : suppression des formats d’emballages interdits, début de l’étiquetage harmonisé, premiers contrôles.

2027 à 2029 : législation secondaire et précisions techniques

  • Février 2027 : publication des méthodes de calcul pour la collecte sélective et des normes de minimisation.
  • Février 2028 : évaluation des matières premières biosourcées.
  • 2029 : ajustements progressifs des obligations techniques, selon les catégories d’emballage.

2030 : objectif 100 % recyclable

  • Tous les emballages mis sur le marché devront être recyclables, avec un niveau de performance minimum (grade C).
  • Entrée en vigueur des premiers objectifs de réduction : -5 % de déchets d’emballages par rapport à 2018.
  • Mise en place des taux de contenu recyclé obligatoires pour les emballages plastiques.

2035 : recyclabilité “à grande échelle”

  • Les emballages devront non seulement être conçus pour être recyclés, mais réellement recyclés à l’échelle industrielle dans des filières existantes.
  • Objectif de réduction renforcé : -10 % de déchets d’emballages par rapport à 2018.

2040 : dernier palier : plus de contenu recyclé et plus de réemploi

  • Objectif de réduction final : -15 % des déchets d’emballages, toujours sur la base de 2018.
  • Renforcement des exigences en matière de traçabilité, de performances logistiques et d’évaluation du cycle de vie.

Emballages primaires, secondaires et tertiaires : quelles sont les différences ? 

Connaissez-vous la différence entre emballage primaire, emballage secondaire et emballage tertiaire ? Si chaque type d’emballage a une fonction précise dans le cycle de vie des produits – de la fabrication à la distribution – le manque de distinction claire entre eux empêche souvent les entreprises de bien les utiliser pour réduire les déchets, optimiser les flux ou limiter les coûts cachés.

Comprendre la différence entre un emballage primaire, secondaire ou tertiaire, c’est non seulement savoir quel emballage choisir pour ses produits, mais aussi s’orienter vers une logistique plus propre, plus durable et plus performante, en sachant comment les utiliser, les recycler et les réutiliser. ETERNITY Systems vous explique tout sur ces trois types d’emballage : 

Il existe 3 types d’emballages : emballage primaire, emballage secondaire et emballage tertiaire

Les emballages primaires, secondaires et tertiaires en résumé 

  • Il existe trois niveaux d’emballages : l’emballage primaire (au contact du produit), l’emballage secondaire (regroupement), et l’emballage tertiaire (transport et stockage).
  • Ces emballages représentent jusqu’à 10 % de l’impact environnemental du produit.
  • Le choix du bon emballage dépend des caractéristiques du produit, du circuit logistique, des exigences réglementaires et de la politique de durabilité.
  • Gérer efficacement ses emballages, c’est mettre en place un cycle vertueux : réemployabilité, lavage industriel, traçabilité fiable, et optimisation des flux.
  • Le nouveau règlement européen 2025/40, applicable en août 2026, impose une réduction de l’impact environnemental des emballages, en particulier via le réemploi et la recyclabilité.
  • ETERNITY Systems accompagne les entreprises avec des solutions de lavage, suivi, stockage et transport des contenants réemployables.

Quels sont les 3 types d’emballage ? 

Les 3 types d’emballages disponibles en France sont les suivants : 

  • Emballage primaire : en contact direct le produit,
  • Emballage secondaire : qui couvre l’emballage primaire individuel et regroupe plusieurs produits,
  • Emballage tertiaire : destiné au transport et au stockage en masse.

Chaque emballage joue un rôle spécifique dans la logistique : de la protection du produit à son acheminement.

À terme, l’objectif pour les entreprises est d’avoir une logistique d’emballages durable et optimisée, qui permet de réduire le jetable, de réutiliser les contenants et d’intégrer le lavage et traçabilité dans un circuit d’économie circulaire.  

Qu’est-ce qu’un emballage primaire ? 

L’emballage primaire est la première couche du produit, en contact direct avec le contenu. Conçu pour contenir, protéger et préserver le produit, il sert aussi à le rendre plus attirant et à informer les consommateurs finaux de ses caractéristiques. Il s’agit, par exemple, d’une bouteille de jus, d’un bocal en verre, d’un flacon, ou d’un bac gastronorme en inox.

La bouteille d’eau est un exemple d’emballage primaire

Qu’est-ce qu’un emballage secondaire ? 

L’emballage secondaire est la deuxième couche du produit, servant à regrouper plusieurs produits emballés individuellement (les emballages primaires). Son objectif principal est de faciliter la manipulation, le transport, le stockage et la présentation des produits, que ce soit dans les entrepôts, durant le transport, ou sur les rayons en magasin. 

Il s’agit, par exemple, d’un carton contenant des boîtes de conserve, du carton contenant l’emballage plastique pour les céréales, ou du film plastique qui regroupe des bouteilles d’eau.

Un emballage secondaire ne touche pas donc le produit lui-même, mais rassemble des emballages primaires en un lot unique. Offrant une protection supplémentaire nécessaire à l’intégrité des unités primaires, celui-ci doit ainsi être solide, pratique à ouvrir et, si possible, réemployable. Et comme l’emballage primaire, il peut également servir d’outil marketing.

Le pack de bouteille d’eau est un exemple d’emballage secondaire

 

Qu’est-ce qu’un emballage tertiaire ? 

L’emballage tertiaire est la troisième couche du produit, destiné au transport et au stockage en masse. Aussi appelé emballage de manutention, il permet de regrouper une grande quantité d’emballages secondaires, de les protéger et de les stabiliser pour permettre leur acheminement en toute sécurité. Il va s’agir, par exemple, d’une palette de transport ou d’un bac en plastique réemployable.

La palette où sont disposés les packs de bouteilles d’eau est un exemple d’emballage tertiaire

À quoi servent les emballages primaires, secondaires et tertiaires ?

Les emballages primaires, secondaires et tertiaires forment ensemble un système logistique complet qui assure la préservation et la sécurité des produits, de même que la manipulation, le stockage et le transport. Pour fluidifier toutes ces opérations, éviter les pertes inutiles, et tendre vers une politique de réemploi durable, bien maîtriser le fonctionnement de ces emballages est essentiel.

  • L’emballage primaire : comme il entoure directement le produit, c’est lui qui le protège contre l’humidité, l’air, les chocs ou les contaminations. Il permet la conservation du produit dans de bonnes conditions et d’en communiquer les informations essentielles : composition, allergènes, date de péremption, numéro de lot, etc. C’est souvent le seul emballage que le consommateur final verra ou touchera. Il doit donc être à la fois sûr, attractif et informatif.

 

  • L’emballage secondaire : l’emballage secondaire, réunissant plusieurs emballages primaires, sert à gagner du temps en logistique, à présenter les produits sous forme de lots, et à valoriser l’offre. Les entreprises réfléchissent d’ailleurs de plus en plus à des solutions de réemploi de bacs ou de caisses, pour limiter le recours au carton à usage unique.

 

  • L’emballage tertiaire : palettes, conteneurs, caisses, bacs, ils regroupent les emballages secondaires pour les préparer à la manutention lourde, au stockage longue durée et au transport. Ils protègent ainsi l’ensemble des marchandises, évitant les chutes et les chocs, et maximisant l’espace disponible. Le réemploi de ces emballages peut être une vraie source de gains logistique, surtout si un système de collecte, de lavage et de traçabilité efficace a été mis en place.

Comment bien choisir ses emballages ? 

Pour choisir ses emballages, il ne faut pas seulement prendre en compte le type de produit transporté, mais aussi son usage, ses caractéristiques, le circuit logistique, la fréquence de rotation et les exigences réglementaires.

  • Les besoins du produit : est-ce que le produit est lourd, fragile, sensible à la chaleur, doit-il être stocké longtemps, va-t-il être vendu à l’unité ou en lot ? Déterminer ces besoins vous permet de savoir si un emballage primaire, secondaire ou tertiaire est le plus adapté. 
  • L’analyse de la logistique : avez-vous plusieurs points de vente, faites-vous de l’e-commerce ou travaillez avec des entrepôts automatisés ? Selon votre logistique, il peut être plus intéressant de travailler avec des emballages tertiaires adaptés, réutilisables et faciles à tracer.
  • Les réglementations liées à la vente du produit : certains produits doivent être emballés avec un conditionnement spécifique : normes QHSE à respecter, interdiction de certains matériaux, exigences spécifiques pour les produits alimentaires ou médicaux, etc. Vérifiez la réglementation concernant les emballages recherchés.
  • Évaluer la durabilité : suivant la loi AGEC, les objectifs de réduction du plastique et la responsabilité élargie du producteur, la durabilité est aujourd’hui un élément incontournable, qui impose de repenser l’emballage comme réemployable et non à usage unique. 

ETERNITY Systems accompagne les entreprises dans le choix de contenants adaptés au réemploi (bacs, caisses-palettes, bocaux…) afin de garantir à la fois solidité, hygiène et performance logistique.

 le choix de l’emballage dépend de l’usage, les caractéristiques, la logistique, etc.

Comment gérer efficacement les emballages primaires, secondaires et tertiaires ?  

Selon une étude du conseil national de l’emballage, en 2011, la France a mis sur le marché 12.8 millions de tonnes d’emballages, dont une partie seulement est réutilisée. Or, selon un guide sur l’écoconception des emballages, l’emballage représente 5 % à 10 % de l’impact environnemental du produit emballé. La gestion des emballages ne peut donc plus se limiter à leur usage unique, il est essentiel de réduire leur impact environnemental. 

Pour cela, il est nécessaire de savoir comment les gérer dans une logique d’économie circulaire et de réemploi. Un cycle d’emballage bien géré et optimisé repose sur plusieurs étapes : 

  1. Le choix d’un emballage réemployable : tout commence avec le choix du contenant. Celui-ci doit être solide, durable et compatible avec les contraintes de vos produits. L’idéal : des caisses, des bacs ou des plateaux conçus pour plusieurs cycles d’utilisation, facilement empilables et résistants aux lavages répétés.
  2. Le lavage industriel : un contenant réemployé doit garantir la même hygiène qu’un emballage neuf. Dans les secteurs sensibles de l’industrie, comme l’agroalimentaire ou la santé, c’est d’ailleurs indispensable. Chez ETERNITY Systems, chaque contenant passe par un protocole de lavage strict dans des centres spécialisés.
  3. La bonne traçabilité : la traçabilité permet de suivre chacun des contenants tout au long de son cycle. Elle sert également à prouver la conformité aux normes d’hygiène et aux réglementations environnementales en vigueur. Avec ETERNITY Systems, grâce à des moyens logistiques variés, comme des QR codes, puces RFID ou codes-barres, vous gardez une vue claire sur vos emballages. 
  4. L’optimisation des flux : qui permet que les emballages réemployables aient une rotation efficace qui évite les retards, les stocks inutiles ou les manques. Pour cela, il faut organiser leur circulation : prévoir quand les contenants doivent revenir, combien sont nécessaires à chaque moment, et où les envoyer. Ces données facilitent une lecture rapide des cycles de vie et permettent d’ajuster les stocks d’emballages en temps réel.

Il existe un nouveau règlement sur les emballages et déchets d’emballage

 

Réglementation des emballages : un nouveau règlement européen applicable en 2026

À partir du 12 août 2026, le règlement PPWR, un nouveau règlement européen sur les emballages et les déchets d’emballages (UE 2025/40), remplace l’ancienne directive 94/62/CE. Concernant tous les types d’emballages, qu’ils soient primaires, secondaires ou tertiaires, ce règlement vise à : 

  • Réduire l’empreinte environnementale des emballages,
  • Accélérer l’économie circulaire,
  • Mieux informer les consommateurs.

Contrairement à l’ancienne directive, ce règlement est directement applicable dans tous les États membres. Il impose également aux entreprises d’adapter leurs pratiques en conséquences, en se conformant à une série d’obligations :  

  • Des exigences strictes de conception durable : fin des emballages jugés excessifs, recours accru aux matériaux recyclables ou réemployables, limitation des emballages multicouches.
  • Des objectifs chiffrés de réutilisation et de remplissage pour certains emballages, y compris tertiaires.
  • L’introduction de systèmes de consigne pour plusieurs types de contenants.
  • L’interdiction de certains formats d’emballage non recyclables ou superflus.
  • Des règles d’étiquetage claires, pour garantir la traçabilité, la recyclabilité et la conformité environnementale.

Cette évolution s’inscrit dans une politique européenne plus large en faveur de l’économie circulaire. ETERNITY Systems aide les entreprises à anticiper ce virage réglementaire européen en fournissant des solutions concrètes : 

  • Des emballages tertiaires réemployables (caisses, bacs, palettes, etc.) conformes aux nouveaux standards,
  • Des systèmes de rotation et de nettoyage certifiés, garantissant hygiène, sécurité et conformité,
  • Un accompagnement dans la mise en place de la traçabilité numérique (codes, étiquettes, suivi des cycles de vie),
  • Une réduction immédiate des emballages à usage unique, conforme aux objectifs de la loi AGEC en France.

Entre exigences réglementaires et attentes environnementales, les entreprises doivent adopter une gestion circulaire des emballages, qu’ils soient primaires, secondaires ou tertiaires. Avec les bons partenaires comme ETERNITY Systems et les bons outils, il est possible d’allier performance logistique et impact environnemental réduit.

Loi EGALIM Restauration Collective : enjeux, application et nouveautés

Entrée en vigueur en 2018, la loi EGALIM vise à favoriser une alimentation saine, durable et équitable, notamment dans la restauration collective. La loi fixe des objectifs clairs autour de l’alimentation durable, de la réduction du plastique et de la lutte contre le gaspillage en imposant aux acteurs du secteur public et privé une transition vers des pratiques plus vertueuses. 

Pour les collectivités, cela signifie repenser l’approvisionnement, le mode de service, et la gestion des déchets. Comment appliquer efficacement la loi EGIM sans alourdir les contraintes de la restauration collective ? Définition, enjeux, mise en œuvre, ETERNITY Systems vous explique tout ce qu’il faut savoir pour une restauration collective plus responsable. 

la loi EGALIM favorise une alimentation saine, durable et équitable en restauration collective

 

La loi EGALIM en résumé 

  • La loi EGALIM a été adoptée en 2018 à la suite des États Généraux de l’Alimentation, visant à améliorer l’alimentation, protéger l’environnement et soutenir les producteurs.
  • Elle s’applique à toutes les structures de restauration collective (écoles, hôpitaux, EHPAD, entreprises, administrations…) servant plus de 200 repas par jour.
  • Pour la restauration collective, au moins 50 % des produits servis doivent être durables ou labellisés, dont 20 % issus de l’agriculture biologique (avec un seuil renforcé pour les viandes/poissons depuis 2024).
  • Un menu végétarien par semaine est obligatoire dans les cantines scolaires, afin de diversifier les apports en protéines et réduire l’impact environnemental.
  • L’interdiction progressive des plastiques à usage unique impose le passage aux contenants réemployables d’ici 2025 dans tous les établissements.
  • La lutte contre le gaspillage alimentaire devient une obligation, avec diagnostic, mesures concrètes, et valorisation des excédents par le don.
  • Les usagers doivent être informés de façon claire et lisible sur l’origine et la qualité des produits servis, y compris pour les offres végétariennes et les engagements durables.
  • L’allotissement est recommandé pour structurer les appels d’offres par type de produit et favoriser les fournisseurs locaux ou spécialisés.
  • La plateforme Ma Cantine aide les établissements à suivre leur conformité EGALIM grâce à des outils d’autodiagnostic, des ressources pratiques et un système de télédéclaration.
  • Des partenaires comme ETERNITY Systems, avec des solutions de lavage et de logistique pour les contenants réemployables (via l’alliance Re-uz for Eternity), facilitent la transition vers une restauration collective durable et conforme à la loi.

 

Qu’est-ce que la loi EGALIM pour la restauration collective ? 

La loi EGALIM pour “L’Équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et alimentation saine, durable et accessible à tous”, est une loi française adoptée le 30 octobre 2018 à l’issue des États Généraux de l’Alimentation (EGA) organisés en 2017 par le gouvernement. 

La loi EGALIM a été créée pour répondre à plusieurs problématiques :

  • La précarité des revenus agricoles : de nombreux agriculteurs français ne vivent pas dignement de leur travail.
  • La qualité de l’alimentation : les consommateurs attendent plus de transparence, de durabilité et de proximité dans leur assiette.
  • L’impact environnemental du système alimentaire : gaspillage alimentaire, utilisation de plastiques à usage unique, dépendance aux produits importés…

 

La loi EGALIM pour la restauration collective fixe alors des objectifs autour d’un pilier sociétal et environnemental qui consiste à : 

  • Améliorer l’alimentation des français
  • Lutter contre le gaspillage
  • Réduire l’utilisation du plastique
  • Promouvoir les pratiques durables dans les cantines publiques.

la loi EGALIM pour la restauration collective repose sur un pilier social et environnemental

À qui s’adresse la loi agriculture et alimentation pour la restauration collective ? 

La loi s’applique à toutes les structures de restauration collective publique ou privée servant plus de 200 repas par jour : 

  • Cantines et restauration scolaire, 
  • les établissements de santé (hôpitaux, EHPAD, cliniques), 
  • les restaurants d’entreprise, 
  • les établissements sociaux et médico-sociaux (foyer d’accueil),
  • les administrations publiques (collectivités, ministères, établissements pénitentiaires) 

Les gestionnaires de restauration collective ont l’obligation légale de respecter les objectifs de la loi, notamment en termes de pourcentages de produits durables, d’offre végétarienne, ou d’élimination progressive du plastique. En cas de non-conformité, des sanctions peuvent être appliquées, et des audits peuvent être menés pour vérifier l’application des textes.

Quels sont les 5 mesures de la loi EGALIM pour la restauration collective ? 

La loi EGALIM repose sur cinq axes majeurs qui contribuent à faire évoluer les pratiques alimentaires vers plus de durabilité, de responsabilité et de transparence. Ces mesures concernent à la fois : 

  • Les approvisionnements
  • Les pratiques de service
  • La sensibilisation des usagers 
  • La gestion des déchets

L’approvisionnement en produits durables et de qualité

Depuis le 1er janvier 2022, les établissements de restauration collective soumis à la loi EGALIM doivent s’assurer qu’au moins 50 % des produits servis sont durables ou sous signes de qualité. Parmi ceux-ci, 20 % doivent provenir de l’agriculture biologique. Sont considérés comme produits de qualité : 

  • Les produits sous signes officiels de la qualité et de l’origine (SIQO) : par exemple les aliments bénéficiant de labels tels que Label Rouge, AOP, AOC, IGP 
  • Les produits avec l’écolabel pêche durable
  • Les produits biologiques et issus du commerce équitable
  • Les produits avec le logo RUP qui vise à faire connaître les produits des régions ultrapériphériques de l’Union européenne

En 2024, cette exigence s’est encore renforcée, notamment dans le secteur des viandes et poissons, où 60 % des achats doivent désormais concerner des produits durables.

Dans ce contexte, les acheteurs de la restauration collective  sont au cœur de la démarche pour repenser leurs critères de sélection et favoriser les producteurs locaux et établir des relations plus équitables avec les fournisseurs. Un guide national a été conçu pour proposer des pistes concrètes en matière de stratégie et de techniques d’achat.

 50 % des produits servis sont durables dont 20 % doivent provenir de l’agriculture biologique

La diversification des sources de protéines et les menus végétariens

Dans une logique de transition alimentaire, la loi EGALIM impose également l’introduction d’un menu végétarien au moins une fois par semaine dans les cantines scolaires. Cette mesure répond à plusieurs objectifs : 

  • Réduire la surconsommation de viande
  • Limiter l’impact environnemental de la production animale
  • Promouvoir une alimentation plus variée.

Au-delà d’un simple plat sans viande, le menu végétarien doit être équilibré sur le plan nutritionnel en intégrant des sources alternatives de protéines comme les légumineuses, les œufs, les céréales complètes ou encore les produits laitiers. 

3 milliards de repas sont servis par an en restauration collective dans plus de 80 000 restaurants. Et selon une enquête de l’INRAE sur les légumineuses menée en 2019 auprès des chefs de cuisine et gestionnaires de restauration collective, 87% souhaitent une plus grande diversité de légumineuses qui sont de très bonnes protéines végétales. 

Cette évolution oblige donc les équipes de restauration à adapter leurs recettes, leurs techniques culinaires et à former leur personnel à de nouveaux équilibres alimentaires.

L’interdiction des plastiques à usage unique

Selon le Parlement européen, le volume de déchets d’emballages plastiques générés par habitant a augmenté d’environ 29 % (+8,1 kilos par personne) entre 2010 et 2021.

Et c’est dans ce contexte qu’une des mesures essentielle de la loi EGALIM pour la restauration collective concerne la suppression progressive du plastique dans les services de restauration : 

  • Depuis 2020, l’usage de contenants alimentaires en plastique est interdit pour la préparation, le réchauffage et le service des repas destinés aux enfants de moins de 6 ans. Et à partir du 1er janvier 2025, cette interdiction s’étendra à l’ensemble des établissements de restauration collective.
  • Depuis 2021, l’interdiction de la mise à disposition à titre onéreux ou gratuit d’ustensiles en plastique à usage unique. 
  • Depuis 2022, la restauration collective a pour obligation d’utiliser des contenants réemployables dans le cadre des services de portage à domicile
  • A partir du 1er janvier 2025 les il faudra utiliser des contenants réutilisables ou composés de matières recyclables pour la vente à emporter. 

Ce changement structurel nécessite l’adoption de contenants réemployables, tels que des bacs en inox ou des bocaux réutilisables. Mais cela implique aussi de mettre en place des solutions fiables de collecte, de lavage et de traçabilité. C’est dans ce contexte qu’interviennent des prestataires spécialisés comme ETERNITY Systems, capables de garantir un lavage industriel des contenants réemployables conforme aux normes d’hygiène les plus strictes.

La lutte contre le gaspillage alimentaire et le don de denrées

Selon l’ADEME, la seule phase de la consommation, le gaspillage alimentaire représente 30 kg par an et par personne au sein de son foyer. 

Face à cet enjeu majeur, la loi EGALIM impose désormais aux établissements de restauration collective un diagnostic précis et des actions concrètes pour réduire le gaspillage. Ils doivent : 

  • Mesurer les quantités jetées, 
  • Sensibiliser les convives à la juste portion
  • Mettre en place des solutions adaptées pour limiter les pertes comme la valorisation des restes dans d’autres préparations

la loi EGALIM encourage fortement la valorisation des excédents alimentaires par le don, notamment à des associations reconnues comme les Restos du Cœur, la Croix-Rouge. Cette dynamique nécessite une organisation rigoureuse : 

  • Identifier les produits encore consommables mais non servis
  • Stocker les produits temporairement dans de bonnes conditions
  • Organiser leur enlèvement dans des délais compatibles avec la sécurité sanitaire.
  • La formation des équipes

L’information des usagers

La loi EGALIM impose un devoir de transparence vis-à-vis des convives. Les usagers doivent être informés de manière visible et lisible sur la qualité des produits servis : leur origine, leur label, leur catégorie (durable, bio, local…). Cette information concerne également l’offre végétarienne, les engagements de l’établissement en matière de lutte contre le gaspillage, ou encore la gestion des déchets.

Cette démarche pédagogique a pour objectif de  développer une alimentation plus consciente et plus responsable. Elle engage aussi les établissements à adopter une communication claire, structurée et accessible à tous les publics, y compris les plus jeunes ou les personnes en situation de handicap.

la loi EGALIM vise à améliorer l’alimentation, lutter contre le gaspillage, réduire le plastique

Comment atteindre les objectifs de la loi EGALIM pour la restauration collective ? 

Pour mettre en œuvre efficacement les exigences de la loi EGALIM, les établissements de restauration collective doivent non seulement : 

  • Adapter leurs pratiques d’achat
  • Adapter leur organisation interne et leurs outils de suivi 
  • Adapter leurs relations avec les fournisseurs. 

L’allotissement : un outil stratégique pour la qualité 

L’allotissement consiste à diviser un marché public en lots distincts, généralement par type de produit (fruits et légumes, viandes, produits laitiers, pain, etc.). Cette méthode permet de faire appel à des fournisseurs plus petits et plus spécialisés, comme des producteurs locaux ou des artisans.

En réduisant les barrières à l’entrée pour les petites entreprises agricoles ou artisanales, l’allotissement favorise la diversité des approvisionnements, la qualité des produits et le développement des filières locales.

Former les équipes et construire des partenariats durables 

Il est essentiel que le personnel de restauration collective (cuisiniers, gestionnaires, agents de service) comprennent les enjeux de la loi EGALIM pour pouvoir adapter leurs pratiques :

  • Elaborer des menus végétariens équilibrés
  • Intégrer de nouveaux produits labellisés dans les recettes
  • Gérer les contenants réemployables

La réussite de la transition réglementaire pour la restauration collective passe aussi par dialogue régulier avec les fournisseurs, qu’ils soient industriels ou issus de l’agriculture locale. Les établissements peuvent clarifier leurs attentes : types de produits souhaités (labels, origine, grammages), conditions de livraison, fréquence d’approvisionnement, mais aussi exigences liées à la loi EGALIM, comme l’absence de plastique à usage unique dans les emballages.

C’est dans cette logique qu’ETERNITY Systems intervient comme un partenaire en accompagnant les collectivités dans la mise en place de contenants réemployables pour la restauration collective. ETERNITY permet aux acteurs de la restauration collective de se conformer à l’interdiction du plastique à usage unique, tout en maintenant une logistique fluide et sécurisée. 

 

Comment ETERNITY Systems vous aide à répondre aux objectifs de la loi EGALIM ?

Parmi les défis majeurs posés par la loi EGALIM figure l’interdiction progressive des plastiques à usage unique dans la restauration collective, avec une échéance fixée à 2025 pour l’ensemble des établissements. Cette mesure implique notamment de remplacer la vaisselle jetable par des contenants durables, tout en garantissant des conditions d’hygiène strictes avec une logistique maîtrisée et une bonne traçabilité.

C’est sur ces enjeux qu’intervient ETERNITY Systems, en tant que partenaire des établissements de restauration collective en proposant, en partenariat avec Re-uz, un accompagnement complet, de la mise à disposition des contenants réemployables jusqu’à la gestion des flux logistiques en passant par le lavage industriel.

pour sortir du plastique ETERNITY Systems et Re-uz proposent des solutions concrètes

 

Plateforme Ma Cantine : un outil indispensable à la loi EGALIM pour la restauration collective

Pour accompagner les établissements dans la mise en œuvre concrète de la loi EGALIM, le Ministère de l’Agriculture a lancé la plateforme Ma Cantine, un outil numérique gratuit, spécialement conçu pour accompagner les acteurs de la restauration collective. 

Ma Cantine propose : 

  • Des ressources pédagogiques comme des guides pratiques, des fiches mémo ou encore des conseils de recettes de menus végétarien 
  • Un outil d’autodiagnostic qui permet aux établissements de faire le point sur leur niveau de conformité à la loi EGALIM : taux de bio, fréquence des menus végétariens, usage du plastique etc. Cela permet d’identifier les actions prioritaires à engager. 
  • Un système de suivi d’indicateurs pour suivre les données d’achat via un système de télédéclaration

C’est donc une plateforme qui permet de rendre visible les efforts réalisés, d’identifier les leviers encore activables, et de mobiliser les équipes autour d’objectifs communs et mesurables.

La loi EGALIM pour la restauration collective en 2025 : Bilan et perspectives 

À mi-parcours de sa mise en œuvre, la loi EGALIM 2, complétée par la loi Climat et Résilience, affiche un bilan contrasté dans le secteur de la restauration collective. En effet, les objectifs chiffrés fixés par la loi ne sont pas encore pleinement atteints. Les principales difficultés concernent : 

  • Le respect du seuil de 20 % de produits biologiques, notamment dans les territoires ruraux ou les zones à faible tissu productif ;
  • L’interdiction des contenants en plastique à usage unique, qui nécessite des investissements logistiques importants pour passer au réemploi ;
  • La complexité des marchés publics, qui freine l’accès des petits producteurs locaux aux appels d’offres, malgré les incitations à l’allotissement.

Malgré ces freins, les perspectives pour 2025 montrent aussi une accélération des efforts :

  • La montée en compétence des équipes, notamment grâce aux formations, à la mutualisation entre collectivités et aux outils comme la plateforme Ma Cantine ;
  • L’essor du réemploi, avec des solutions comme celles proposées par ETERNITY Systems et son partenariat avec Re-uz, qui répondent concrètement à l’interdiction du plastique en restauration 
  • Le développement de nouvelles filières locales, en lien avec les coopératives agricoles et les groupements d’achat régionaux.

 

Des entreprises comme ETERNITY Systems s’inscrivent dans cette dynamique, en proposant des solutions opérationnelles qui permettent aux cantines et restaurants collectifs de répondre efficacement aux exigences réglementaires tout en modernisant leur fonctionnement.

Comment ETERNITY Systems révolutionne la performance industrielle au service de l’économie circulaire

Interview exclusive avec Sophie Trentesaux, Business Development Manager Chez ETERNITY Systems – Par Grand Paris Sud

Dans un article publié par Grand Paris Sud, notre Business Development Manager, Sophie Trentesaux, revient sur notre mission centrale : faire du réemploi une solution industrielle fiable, durable et locale au service d’une économie circulaire industrielle.

Industrialiser le réemploi : un enjeu stratégique

Depuis plus de 25 ans, ETERNITY Systems développe des solutions de lavage de contenants réemployables à destination des secteurs agroalimentaire, cosmétique, logistique, santé, etc. Grâce à 18 sites répartis dans 6 pays, nous mettons en place une logistique circulaire de proximité pour maximiser la durabilité tout en assurant des standards d’hygiène irréprochables.

« Nous accompagnons les industriels dans leur transition vers le réemploi en leur fournissant une infrastructure fiable, performante et économe en ressources », explique Sophie Trentesaux.

💧 Une technologie verte au cœur de notre ADN

Notre système de lavage est conçu pour allier efficacité industrielle et sobriété environnementale :

  • Réutilisation de l’eau jusqu’à 300 fois

  • Stations d’épuration internes

  • Production d’énergie sur site (CHP)

  • Traçabilité des contenants intégrée

Une synergie gagnante avec Re-uz

Grand Paris Sud souligne également notre partenariat stratégique avec Re-uz, entreprise spécialisée dans la consigne et la conception des contenants réutilisables/réemployables. Objectif : accélérer le développement de centres de lavage à proximité des usages, exclusivement dans le secteur de la restauration collective.

« Cette alliance va nous permettre d’ouvrir cinq à six nouveaux sites en France dans les deux prochaines années, avec une centaine d’emplois à la clé », précise Sophie Trentesaux dans l’interview.

Des récompenses qui valident notre démarche vers une économie circulaire indusrielle

Nos engagements ont été salués par :

Construisons ensemble une économie circulaire industrielle plus durable

En tant qu’acteur de l’industrie circulaire, ETERNITY Systems continue d’innover et de structurer le marché du réemploi à grande échelle. Cette interview avec Sophie Trentesaux, réalisée par Grand Paris Sud, illustre notre ambition : faire du réemploi la norme, et non l’exception.

Retrouvez l’interview complète en cliquant sur le bouton ci-dessous :

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Vous souhaitez discuter avec nous ? Nous vous invitons à remplir le formulaire ci-dessous.

 

Lavage interne ou externe des emballages : téléchargez notre guide complet pour maîtriser vos procédés !

Le lavage des emballages est un enjeu clé pour toutes les entreprises soucieuses d’efficacité, d’hygiène et d’optimisation des coûts. Que vous optiez pour un lavage interne ou un lavage externalisé, chaque solution présente ses avantages et ses défis. Pour vous aider à prendre la meilleure décision, nous avons élaboré un guide gratuit :

“Lavage interne vs externe : que choisir pour vos emballages réemployables ?”

Téléchargez-le dès maintenant et découvrez comment transformer la gestion de vos emballages grâce à des conseils concrets et un comparatif détaillé !

Pourquoi un guide dédié au lavage des emballages ?

  1. Gain de temps et de productivité
    Le lavage d’emballages réemployables peut rapidement devenir chronophage si vous le gérez en interne. Notre guide vous explique comment déléguer cette tâche sans perdre en contrôle, grâce à un prestataire spécialisé.

  2. Maîtrise des coûts
    Au-delà des investissements initiaux (machines, aménagement, personnel), des coûts cachés – maintenance, consommation d’eau et d’énergie, risques de non-conformité – peuvent faire exploser votre budget. Apprenez à les anticiper et comparez-les à un forfait externalisé.

  3. Qualité et traçabilité
    Les emballages doivent répondre à des normes strictes (HACCP, ISO, AIB…). Notre comparatif met en lumière la différence entre un suivi manuel et un système ERP performant chez un partenaire externe.

  4. Impact écologique
    Réduisez votre empreinte carbone en optimisant vos cycles de lavage.

Ce que vous allez découvrir dans le guide “Lavage interne ou externe – que choisir ?”

  • Comparatif synthétique
    Une vue d’ensemble claire des forces et faiblesses du lavage interne vs externalisé (investissement, coûts d’exploitation, traçabilité, hygiène, flexibilité, empreinte écologique).

  • Les coûts cachés du lavage interne
    Checklist des dépenses souvent négligées qui peuvent peser lourd sur votre budget.

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    Découvrez notre solution clé en main : qualité constante, suivi numérique, prise en charge logistique, flexibilité totale et réduction de votre empreinte carbone.

Comment télécharger le guide ?

  1. Cliquez ici pour accéder immédiatement à votre exemplaire PDF.

  2. Remplissez le court formulaire (nom, entreprise, e-mail).

  3. Recevez le guide “Lavage interne vs lavage externalisé” dans votre boîte mail.

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 “Lavage interne ou externe – que choisir ?” – le guide indispensable pour optimiser le lavage de vos emballages

Que vous gériez des flux logistiques complexes, des emballages alimentaires ou industriels, ce guide est le partenaire indispensable pour :

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REP EIC : quelle est l’avancée de cette nouvelle filière REP ?

La REP EIC, ou Responsabilité Élargie du Producteur pour les Emballages Industriels et Commerciaux, est une nouvelle réglementation environnementale imposant aux entreprises de prendre en charge la gestion de leurs emballages professionnels une fois qu’ils deviennent des déchets.

Prévue initialement pour le 1er janvier 2025, la mise en œuvre de la REP EIC prend un peu plus de temps que prévu. ETERNITY Systems fait le point sur cette réglementation : qu’est-ce que c’est, quelles sont les obligations qui incombent aux entreprises et comment anticiper les prochaines étapes.

REP EIC = Responsabilité Élargie du Producteur pour les Emballages Industriels et Commerciaux

 

La REP EIC en résumé

– La REP EIC est une réglementation en France qui impose aux entreprises produisant, important ou distribuant des emballages, la prise en charge de la gestion de leurs emballages une fois devenus déchets.

– Elle vise à améliorer le recyclage et à encourager le réemploi des emballages professionnels, afin de réduire la quantité de déchets envoyés en décharge ou incinérés et de réduire leur impact écologique.

– La REP EIC s’applique aux emballages utilisés dans un cadre professionnel, qu’ils soient primaires, secondaires ou tertiaires (seaux, cartons, palettes, films plastiques, etc.).

– Les entreprises doivent adhérer à un éco-organisme agréé ou mettre en place un système individuel pour la gestion de leurs emballages. Certains (futurs) éco-organismes comme Citeo Pro, Twiice et Leko se sont déjà positionnés pour demander leur agréement.

– Bien que prévue pour le 1er janvier 2025, la mise en place de la REP EIC a pris du retard, avec un lancement opérationnel désormais envisagé pour début 2026 et une très probable fusion avec la REP Restauration – elle opérationnelle depuis le 1er janvier 2024 -, pour devenir la REP Emballages Professionnels.

 

Qu’est-ce que la REP EIC ?

La REP EIC (Responsabilité Élargie du Producteur pour les Emballages Industriels et Commerciaux) est un dispositif issu de la loi AGEC (loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire), visant à responsabiliser les entreprises sur la fin de vie des emballages qu’ils produisent. Conformément à la directive européenne 94/62/CE et à l’article L541-10-1 du code de l’environnement, cette REP emballages vise à organiser la prévention, la collecte, le réemploi, la réutilisation et le recyclage de ces emballages. Ce nouveau cadre impose ainsi aux entreprises de financer ou de mettre en œuvre la collecte, le tri et le traitement de leurs emballages professionnels.

Selon l’ADEME : « Les emballages industriels et commerciaux (EIC) utilisés ou consommés par les professionnels (hors professionnels de la restauration) mis sur le marché entrent dans le champ de la REP EIC ». Concrètement, la REP EIC vient compléter les autres filières REP (comme les équipements électriques, les piles ou les emballages ménagers) en ciblant spécifiquement les emballages non ménagers utilisés par les professionnels.

Dans tous les cas, l’idée de cette REP EIC est d’avoir une approche humaine pour responsabiliser les acteurs économiques sur les impacts environnementaux de leurs emballages et les inciter à réduire leur production de déchets avec des actions concrètes.

La REP EIC vise à responsabiliser les entreprises sur la fin de vie des emballages qu’ils produisent

 

Quels sont les emballages concernés par la REP EIC ?

La filière REP EIC concerne tous les emballages industriels et commerciaux qui ne sont pas considérés comme des emballages ménagers. Il s’agit d’emballages consommés ou utilisés dans un cadre professionnel, pour le transport, la manutention, le stockage ou la distribution de produits, que ce soit en B2B (entre professionnels) ou en B2C (entre professionnels et des clients).

On distingue trois grandes catégories d’emballages concernées par cette nouvelle filière REP emballages :

● Les emballages primaires : ce sont les emballages en contact direct avec le produit consommé (alimentaires, cosmétiques, détergents, etc.) comme les seaux, bidons et fûts utilisés par les professionnels par exemple.

● Les emballages secondaires : il s’agit des emballages destinés à regrouper plusieurs unités de produits, comme des cartons ou des sachets de regroupement.

● Les emballages tertiaires : ce sont les emballages utilisés principalement pour la logistique, comme les palettes, les housses, les films plastiques ou les bacs de transport.

La liste précise des typologies d’emballages sera prochainement définie par un arrêté ministériel, actuellement en cours de finalisation. À noter que les emballages de la restauration ne sont pas concernés par cette filière, car ils sont régis par une autre législation spécifique mais qu’ils pourraient être officiellement intégrés dans la REP Emballages Professionnels qui regrouperait ainsi la REP EIC et la REP Restauration.

La REP EIC concerne tous les emballages industriels et commerciaux qui ne sont pas ménagers

Qui est concerné par la REP des emballages industriels et commerciaux ?

La Responsabilité Élargie du Producteur pour les Emballages Industriels et Commerciaux concerne principalement les metteurs sur le marché, c’est-à-dire toutes les entreprises qui produisent, importent ou distribuent des emballages destinés aux professionnels.

Les secteurs les plus impactés par la REP EIC sont ceux qui utilisent massivement des emballages industriels pour le transport, la logistique ou la vente de leurs produits :

– La logistique et l’e-commerce B2B : ces secteurs génèrent de grandes quantités d’emballages pour le transport et le stockage des produits, notamment les cartons, palettes, films plastiques, et autres contenants réemployables.

– Le bâtiment et l’industrie : avec l’utilisation d’emballages lourds et variés pour la livraison de matériaux de construction (caisses en bois, palettes, etc.).

– La pharmacie et les produits chimiques : ces secteurs nécessitent des emballages spécifiques pour garantir la sécurité des produits (bidons, fûts, contenants de transport).

– L’agroalimentaire professionnel : le secteur alimentaire B2B, qui englobe la distribution de produits alimentaires en gros, utilise aussi une large variété d’emballages, notamment pour le transport et le stockage (caisses, bacs, sachets plastiques, etc.).

– Le textile et la mode : dans le secteur du textile, les emballages destinés à la distribution (sacs, cartons, boîtes, etc.) sont là aussi concernés par la REP EIC.

Quels sont les enjeux de la mise en place de la REP EIC ?

La mise en place de la REP EIC, et la prise en charge des emballages par les producteurs, répond à des enjeux environnementaux, économiques et réglementaires.

Les enjeux environnementaux

L’objectif principal de la REP EIC est de répondre à la problématique croissante des déchets générés par les emballages professionnels. Selon le ministère de la Transition écologique, près de 13 millions de tonnes de déchets d’emballages ont été générés tous emballages confondus, dont 8 millions de tonnes, étaient des emballages professionnels.

La REP emballages professionnels vise non seulement à améliorer le taux de recyclage des emballages, mais aussi à encourager leur réemploi, c’est-à-dire de récupérer les emballages pour les réutiliser dans le même circuit, sans transformation. Par exemple, des bacs, caisses ou palettes réutilisables peuvent être récupérés, lavés et réemployés plusieurs fois, réduisant ainsi le besoin de produire de nouveaux emballages.

Les enjeux économiques

L’un des principaux objectifs économiques de la REP EIC est de faire internaliser les coûts de gestion des déchets par les producteurs, plutôt que de les laisser aux collectivités locales ou aux citoyens. Cela

incite les entreprises à prendre en charge l’intégralité du cycle de vie de leurs emballages, depuis leur conception jusqu’à leur fin de vie.

Les enjeux réglementaires

En France, bien que plusieurs filières REP existent déjà, la gestion des emballages professionnels était encore insuffisamment structurée. Avec cette nouvelle filière, les entreprises concernées par la REP EIC devront répondre à plusieurs obligations :

– Adhérer à un éco-organisme agréé : les entreprises peuvent choisir de s’affilier à un éco-organisme agréé par les autorités publiques. Ces éco-organismes sont responsables de la collecte, du recyclage et du traitement des emballages mis sur le marché ;

– Mettre en place d’un système individuel : les entreprises qui préfèrent gérer directement la collecte et le traitement de leurs emballages doivent mettre en place leur propre système de gestion, dit “système individuel” ;

– Effectuer une déclaration annuelle : quelle que soit l’option choisie (éco-organisme ou système individuel), toutes les entreprises devront déclarer, chaque année, les quantités d’emballages mises sur le marché français. Cette déclaration est obligatoire et permet aux autorités de suivre l’évolution des flux de déchets d’emballages professionnels.

Le fonctionnement de la REP emballages industriels et commerciaux repose sur une collaboration entre les entreprises, les éco-organismes et les autorités publiques pour assurer une gestion optimale des emballages professionnels tout au long de leur cycle de vie.

la REP EIC répond à des enjeux environnementaux, économiques et réglementaires

 

Le lavage des emballages réemployables : une opportunité pour la REP EIC

Le réemploi des emballages est un levier très intéressant dans la logique de la REP EIC. Il permet de réduire significativement la production de nouveaux emballages, tout en minimisant l’impact environnemental lié à la gestion des déchets.

Dans ce cadre, ETERNITY Systems se positionne comme un acteur clé en proposant des solutions complètes pour le lavage, la réparation, la collecte et la redistribution des emballages réemployables. Ces solutions sont conçues pour garantir la propreté et la conformité des emballages afin qu’ils puissent être réemployés de manière optimale. Le lavage industriel permet non seulement de maintenir des standards élevés d’hygiène, mais aussi de prolonger la durée de vie des emballages, tout en évitant le gaspillage de ressources, en réduisant les émissions de CO2 et en réduisant les besoins en nouveaux matériaux.

Quelle est l’avancée de la REP emballages industriels et commerciaux ?

Initialement prévue pour entrer en vigueur le 1er janvier 2025, la mise en place réglementaire de la REP EIC est en retard. En effet, à ce jour, au printemps 2025, les textes définitifs, incluant le décret d’application et les arrêtés complémentaires, n’ont toujours pas été publiés au Journal Officiel. Bien que l’ADEME ait piloté une étude de préfiguration en 2023, suivie d’une consultation publique sur le projet de décret jusqu’en 2024, l’analyse des retours est encore en cours. Et selon le compte-rendu du CiFREP du 13 mars 2025, bien que des progrès significatifs aient été réalisés dans la préparation de la REP EIC, plusieurs aspects réglementaires restent en suspens. Parmi les principaux éléments en attente figurent les arrêtés portant sur le périmètre des emballages, qui doivent définir précisément les types d’emballages concernés par la filière, ainsi que les cahiers des charges des éco-organismes, qui établiront les règles opérationnelles pour les structures responsables de la collecte, du recyclage et du traitement des emballages.

Ainsi, le lancement effectif de la filière REP emballages est désormais envisagé pour le premier semestre 2026.

 

En adoptant les exigences de la REP EIC, les entreprises peuvent non seulement réduire leur impact environnemental, mais aussi optimiser leurs coûts et contribuer activement à une économie circulaire. La gestion responsable des emballages professionnels est nécessaire pour répondre aux défis écologiques et économiques actuels.

Prenez dès maintenant les devants et explorez nos solutions de lavage ETERNITY Systems pour vous aider à mettre en place des actions durables pour vos emballages industriels et commerciaux. Notre livre blanc “EIC – mode de réemploi” est dispoible en cliquant sur le bouton ci-dessous :

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RSE : Tout savoir sur la démarche RSE et les obligations des entreprises

RSE : Tout savoir sur la démarche RSE et les obligations des entreprises 

La RSE, aussi appelée Responsabilité Sociétale des Entreprises, désigne l’intégration volontaire des préoccupations sociales, éthiques et environnementales dans la gestion et les activités économiques de l’entreprise. Avec la croissance des enjeux de développement durable, la RSE s’impose comme un moyen de transformation, de compétitivité et d’attractivité crucial des entreprises. 

Mettre en place et structurer une politique RSE efficace et performante peut être un réel défi, car cela exige non seulement des ressources suffisantes, une implication concrète de l’ensemble de l’entreprise et un suivi des actions mises en place. 

Comment faire de la Responsabilité Sociale des Entreprises un moteur de croissance efficace ? ETERNITY Systems vous explique tout sur les différentes dimensions de RSE – définition, bonnes pratiques, normes de références – et comment intégrer la RSE dans une stratégie durable et performante. 

La RSE en résumé

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est une démarche volontaire qui vise à intégrer des préoccupations sociales, environnementales et éthiques dans le fonctionnement et la stratégie des entreprises. Elle repose sur trois piliers fondamentaux : 

  • Le social, qui englobe la qualité de vie au travail et l’inclusion, 
  • L’environnement, qui vise à réduire l’impact écologique des activités, et 
  • L’économie, qui favorise un développement durable et éthique. 

Aujourd’hui, la RSE est un véritable levier de compétitivité et de différenciation, permettant aux entreprises d’anticiper les évolutions du marché et de répondre aux attentes croissantes des consommateurs, des employés et des investisseurs.

Mettre en place une politique RSE efficace passe par une approche structurée : 

  • Faire un diagnostic des enjeux
  • Définir des objectifs mesurables
  • Déployer des actions RSE concrètes et 
  • Effectuer un suivi des performances via un reporting et un rapport RSE. 

L’intégration de certifications et de labels RSE sont là pour renforcer la crédibilité des engagements et faciliter l’accès à de nouvelles opportunités économiques. Chez Eternity Systems, nous avons fait de la RSE un moteur de transformation, structurant nos pratiques pour concilier performance, responsabilité et innovation.

Qu’est-ce que la RSE ? 

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est définie par la Commission européenne comme « la responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles exercent sur la société ». La RSE désigne ainsi la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable, en intégrant une dimension sociale et environnementale dans leurs préoccupations économiques et dans leurs relations avec les parties prenantes.

Pour l’entreprise volontaire, il s’agit d’intégrer à son fonctionnement économique et à ses stratégies des pratiques responsables et durables pour impacter positivement la société et préserver l’environnement et ses ressources, tout en restant viable.

En France, l’adoption et la prise en compte de la RSE au sein de la politique des entreprises est en nette progression. En effet, selon une étude de l’institut de sondage et de conseil en marketing Kantar, publiée en 2024, 78 % des entreprises interrogées disposent d’une équipe dédiée à la Responsabilité Sociétale des Entreprises, et 76 % ont alloué un budget spécifique à cette démarche, contre 68 % en 2022.

Les entreprises qui intègrent une démarche RSE au sein de leurs stratégies ou de leurs politiques doivent démontrer leur capacité à adopter des pratiques responsables en matière de gestion des ressources, de conditions de travail et de pratiques commerciales éthiques. Ces actions sont l’opportunité d’accroître la confiance des consommateurs et des investisseurs, tout en anticipant les futures exigences du marché.

Quelle est la différence entre RSE et ESS ?

La différence entre RSE et ESS est que la RSE transforme le fonctionnement des entreprises classiques, tandis que l’ESS (Économie Sociale et Solidaire) repose de base sur un modèle économique solidaire, d’utilité sociale. 

La RSE s’applique à toutes les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs, et repose sur une démarche volontaire d’intégration des enjeux sociaux, environnementaux et éthiques dans les activités de l’entreprise. L’ESS, en revanche, regroupe des organisations dont l’objectif premier est la solidarité et l’utilité sociale (coopératives, associations, mutuelles). 

Quelle est la différence entre RSE et ESG ?

La RSE est une approche de gestion qui vise à intégrer des engagements de développement durables dans leur stratégie et leur fonctionnement, tandis que l’ESG (Environnement, Social et Gouvernance) est un outil d’analyse externe, utilisés principalement par les investisseurs, les analystes financiers et les régulateurs pour mesurer la performance extra-financière des entreprises. 

L’ESG est donc un ensemble de critères qui permettent d’évaluer dans quelle mesure une entreprise prend en compte les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance. La RSE et l’ESG sont souvent considérées comme complémentaires. 

La Responsabilité Sociale des Entreprises est une démarche essentielle pour les entreprises

 

Quels sont les trois grands piliers de la RSE ?

La RSE repose sur 3 piliers :

  • Le pilier sociétal (avoir un impact positif sur la société), 
  • Le pilier économique (être économiquement viable),
  • Le pilier environnemental (être plus respectueux de l’environnement). 

Chaque pilier de la Responsabilité Sociale des Entreprises structure l’engagement des entreprises envers une croissance responsable et durable, pour un impact positif sur la société tout en restant viable économiquement

Le pilier social : investir dans l’humain 

L’engagement et la responsabilité sociale sont le premier socle de la RSE. Il concerne des aspects comme la qualité de vie au travail, la diversité, l’inclusion, la formation ou encore la protection des droits des salariés. 

Une entreprise socialement responsable investit dans ce qui est humain et veille ainsi à offrir des conditions de travail optimales pour favoriser l’épanouissement des employés et fidéliser les talents. Il est démontré que des salariés motivés et engagés augmentent la productivité, réduisent l’absentéisme et renforcent l’image de marque de l’entreprise. 

Les salariés qui se sentent bien dans une entreprise auront donc envie de s’investir, de promouvoir les valeurs de l’entreprise et de rester sur du long terme. Ce climat de travail positif se traduit ensuite par des équipes de travail plus stables, plus soudées et donc plus performantes.

Le pilier environnemental : le cœur de la RSE 

Le pilier environnemental de la Responsabilité Sociale des Entreprises concerne la gestion responsable des ressources naturelles et la réduction des impacts négatifs des activités économiques. C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’a aussi été établie la Loi AGEC, qui impose de plus en plus aux entreprises de faire des efforts en matière de déchets et de recyclage. 

C’est pour cela qu’intégrer une stratégie écoresponsable est primordial, dans un contexte où les réglementations environnementales se durcissent et où les consommateurs privilégient des marques engagées. Cela passe par la réduction des émissions de CO₂, l’optimisation de la consommation énergétique, la gestion des déchets ou encore l’adoption d’une logistique durable

L’intégration de ces pratiques environnementales de la RSE ne se limite pas à une contrainte réglementaire, elle représente surtout une opportunité stratégique pour anticiper les exigences du marché et capter une clientèle de plus en plus attentive aux engagements écologiques. 

Le pilier économique : réussir à combiner rentabilité et durabilité

Ce pilier repose sur l’éthique des affaires, la transparence financière ou encore l’innovation durable. Cela signifie qu’une entreprise responsable ne doit pas se contenter pas de générer du profit, elle doit veiller aussi à sa pérennité et à sa compétitivité en intégrant des critères sociaux et environnementaux dans sa stratégie. Ces critères peuvent être une politique de télétravail flexible, une politique de recrutement inclusive, la réduction de son empreinte carbone en optimisant la gestion des déchets, etc. 

Il s’agit d’intégrer les attentes des consommateurs et des investisseurs en matière de responsabilité sociétale pour renforcer la compétitivité et attirer des investisseurs pour fidéliser les clients. La transparence et l’engagement sont devenus des facteurs de différenciation, et les entreprises qui prennent ce virage stratégique augmentent leur compétitivité et créent une relation de confiance avec les clients et les partenaires. 

 Il existe 3 piliers à la RSE : social, environnemental et économique

Pourquoi adopter une démarche RSE en entreprise ? 

Si la RSE est une démarche volontariste, elle est surtout devenue un moyen de façonner la réputation d’une entreprise, de redéfinir la relation entreprise-salarié, et aussi d’ouvrir de nouvelles opportunités économiques. Les bénéfices de la Responsabilité Sociétale des Entreprises sont multiples et vont bien au-delà du simple respect  d’obligations légales. 

On peut retenir 3 bénéfices principaux de la RSE : 

  • Levier puissant pour la réputation et l’image de l’entreprise,
  • Avantage pour attirer et fidélisation les talents au sein de l’entreprise,
  • Moteur de croissance et de compétitivité.

Un levier puissant pour la réputation et l’image de marque de l’entreprise 

En France, selon une étude sur la responsabilité sociale et environnementale des grands groupes vue par les Français, réalisée par l’institut GoudLink, près de 9 consommateurs sur 10 attendent des entreprises qu’elles agissent de manière responsable et répondent aux enjeux sociaux et environnementaux. 

Les chiffres parlent d’eux-mêmes, une entreprise engagée en RSE inspire confiance. Les consommateurs, mieux informés et plus exigeants, attendent désormais des marques qu’elles adoptent des pratiques transparentes et responsables. Ce ne sont plus seulement des acheteurs passifs, mais, avec la société civile, sont désormais des parties prenantes actives. 

Un avantage pour attirer et fidéliser les talents au sein de l’entreprise 

Dans un contexte où le marché du travail est ultra-concurrentiel, la capacité d’une entreprise à attirer et retenir les meilleurs talents ne dépend plus uniquement du salaire ou des avantages financiers. Les employés, en particulier les jeunes générations, recherchent avant tout du sens dans leur travail et souhaitent évoluer dans une organisation qui partage leurs valeurs. 

Selon le Baromètre de perception de la RSE en entreprise du MEDEF, 40 % des salariés estiment que la qualité de vie au travail est une priorité pour leur entreprise. Par ailleurs, cette étude indique que 79 % des salariés envisagent de rester dans leur entreprise dans les trois prochaines années lorsque celle-ci est dotée d’une fonction ou d’un service RSE (contre 68 % sans service RSE). 

Cette corrélation suggère que les initiatives de Responsabilité Sociale des Entreprises, incluant la promotion de la qualité de vie au travail, contribuent à la fidélisation des employés.

Les entreprises qui prennent en compte le bien-être de leurs employés, qui favorisent la diversité et qui s’engagent dans des causes sociétales, créent une culture d’entreprise plus attractive et plus pérenne. Résultat : des équipes plus engagées, plus productives et prêtes à s’investir sur le long terme.

Un moteur de croissance et de compétitivité

La RSE est un levier économique puissant, car elle permet d’optimiser les coûts (économie d’énergie, réduction des déchets, meilleure gestion des ressources), d’accéder à de nouveaux marchés et de séduire des investisseurs qui sont de plus en plus attentifs aux critères RSE. 

En effet, les investisseurs ne se contentent plus d’un rendement financier immédiat, ils exigent désormais des entreprises qu’elles démontrent leur capacité à créer une valeur durable en intégrant la RSE dans leur démarche de développement durable. 

Les entreprises qui adoptent une politique RSE structurée ne se contentent pas d’améliorer leur image auprès des parties prenantes : elles attirent plus facilement des financements, accèdent à des taux préférentiels et limitent leur exposition aux risques juridiques. 

Chez ETERNITY Systems, nous avons compris qu’une partie de la croissance repose sur une gouvernance transparente, une gestion responsable des ressources et une politique sociale engagée. En intégrant la Responsabilité Sociale des Entreprises au cœur de notre stratégie, nous anticipons les attentes des investisseurs et des parties prenantes, tout en consolidant notre position sur le marché. Adopter une démarche RSE ambitieuse, c’est non seulement répondre aux enjeux actuels, mais aussi construire un avantage compétitif durable pour l’avenir.

La RSE permet d’attirer et fidéliser les talents tout en étant un fort moyen de croissance

ETERNITY Systems et les bonnes pratiques RSE 

Chez ETERNITY Systems, spécialiste du lavage industriel d’emballages et de contenants réutilisables, l’entreprise incarne pleinement les principes de l’économie circulaire. Forte de cette identité, elle a engagé une démarche RSE structurée autour de trois piliers clairs :

  • People  
  • Planet 
  • Society

Cette vision s’appuie sur une conviction profonde : repenser les industries à travers le prisme du réemploi est non seulement possible, mais nécessaire.

« Les salariés sont impliqués au quotidien dans la démarche RSE notamment dans la gestion de l’eau lors de l’application de notre politique de gestion de l’eau ou encore lorsqu’ils sont formés sur des thématiques climat telle que notre nouvelle formation Climatelier ».

La chargée de Développement RH et RSE, rattachée au DRH Groupe et impliquée au sein du comité de direction affirme qu’en donnant aux individus les moyens d’agir, en maîtrisant son impact environnemental et en renforçant ses ancrages locaux, ETERNITY Systems fait de ses engagements un levier de performance durable.

Concrètement, les équipes d’ETERNITY Systems traduisent cette ambition en actions tangibles :

  • Création de zones sécurisées pour éviter les co-activités entre piétons et véhicules industriels
  • Implication dans des initiatives locales telles que Empower HER au Canada ou Run for Planet en France
  • Optimisation continue de la gestion des ressources – eau, électricité, gaz – avec une attention croissante portée au tri, à la valorisation et au recyclage des déchets.

L’ensemble de ces efforts est mesuré par des indicateurs de performance précis, rassemblés dans un rapport RSE public, accessible à tous. Si l’entreprise ne dispose pas encore d’une certification officielle, une analyse est en cours, illustrant une volonté claire : faire évoluer ses engagements vers un niveau d’excellence reconnu.

Quel est le cadre réglementaire de la Responsabilité Sociétale des Entreprises ? 

Le concept de la RSE s’inscrit dans un cadre réglementaire structuré et encadré par des normes internationales, des certifications reconnues et des obligations légales qui garantissent la crédibilité, la sécurité et l’efficacité des démarches entreprises. Ces référentiels en vigueur permettent aux entreprises d’adopter des politiques RSE conformes pour répondre au mieux aux parties prenantes. 

Les normes RSE 

Les normes RSE, normes ISO 14001, 9001, 45000, 50001 et 20400 et 26000, établissent des lignes directrices claires pour aider les entreprises à intégrer le développement durable dans leur stratégie. La norme RSE la plus connue est l’ISO RSE 26000, un guide méthodologique destiné à accompagner les entreprises dans l’élaboration de leur démarche RSE. Elle couvre 7 domaines : 

L’ISO RSE 26000 aide les entreprises à intégrer le développement durable dans leur stratégie

 

L’objectif de cette norme ISO 26000 est d’orienter les entreprises dans l’intégration des principes de la Responsabilité Sociétale des Entreprises, tout en leur laissant la flexibilité nécessaire pour adapter leur démarche à leur secteur d’activité, leur taille et leurs enjeux spécifiques. 

Il faut noter que l’ISO 26000 n’est ni contraignante ni obligatoire. Cependant, elle est largement adoptée par les entreprises, car elle offre un cadre structurant et reconnu au niveau international. Cela permet aux entreprises de formaliser leur engagement RSE, d’aligner leurs pratiques avec les attentes des parties prenantes et de renforcer leur crédibilité auprès des investisseurs, clients et partenaires. 

De plus, les normes RSE s’intègrent souvent aux démarches QHSE, qui visent à améliorer simultanément la qualité, l’hygiène, la sécurité et l’environnement au sein de l’entreprise. C’est aussi cette approche globale qui permet une meilleure gestion des risques et une optimisation des performances sociales et environnementales de l’entreprise.

Les certifications et labels RSE 

Au-delà des normes, certaines entreprises choisissent d’obtenir une certification RSE, qui atteste officiellement de leur engagement RSE. Ces certifications sont délivrées par des organismes indépendants et permettent d’évaluer l’impact des politiques mises en place : 

  • Label Engagé RSE (AFNOR) : basé sur l’ISO 26000, ce label évalue la maturité des entreprises en matière de responsabilité sociétale et leur capacité à s’améliorer en continu ;
  • B Corp : label de renommée internationale exigeant, attribué aux entreprises qui répondent à des standards élevés en matière d’impact et de performance sociale, environnementale et de transparence ;
  • Ecovadis : c’est une plateforme d’évaluation des pratiques RSE des entreprises, utilisée notamment par les grands groupes pour sélectionner leurs fournisseurs responsables ;
  • Label Lucie 26000 : il s’agit de la première certification française RSE alignée sur l’ISO 26000, attribuée aux entreprises ayant une approche structurée et cohérente du développement durable.

La labellisation RSE permet de renforcer la crédibilité de l’entreprise auprès de ses clients, ses partenaires et ses investisseurs. 

Le cadre réglementaire de la RSE 

Même si la Responsabilité Sociale des Entreprises repose sur une démarche volontariste et qu’il n’existe aucune loi contraignante en matière de durabilité, la réglementation évolue pour imposer des obligations RSE aux entreprises, notamment en matière de transparence et de reporting des activités tant au niveau société qu’environnemental. 

  • Directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) : en 2024, cette nouvelle directive européenne, remplaçant la NFRD (Non-Financial Reporting Directive), a élargi le périmètre des entreprises concernées par l’obligation de reporting extra-financier. Désormais, les entreprises de plus de 250 salariés et réalisant plus de 40 millions d’euros de chiffre d’affaires, devront publier des données détaillées sur leur impact environnemental, social et de gouvernance.
  • Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) : en France, les entreprises cotées et certaines grandes entreprises doivent publier un rapport détaillant leurs engagements et leurs actions en matière de développement durable.
  • Loi PACTE : promulguée en 2019, cette loi consolide la RSE des entreprises. En effet, depuis cette loi, l’article 1833 du Code civil a été modifié afin que l’objet social de toutes les sociétés intègre la considération des enjeux sociaux et environnementaux. D’autre part, l’article 1835 du Code civil a été modifié afin de permettre aux entreprises d’intégrer, si elles le souhaitent, une raison d’être directement dans leurs statuts. Enfin, le statut d’entreprise à mission a été créé, permettant aux entreprises de formaliser des objectifs sociaux et environnementaux dans leurs statuts, en complément de leur but lucratif.

Pour mettre en place une stratégie RSE, il faut procéder par étapes

Comment mettre en place une stratégie RSE efficace en entreprise ? 

Mettre en place une stratégie RSE repose sur une analyse rigoureuse, une intégration progressive dans la gouvernance et une communication transparente. Pour réussir ces différentes étapes, et faire de la Responsabilité Sociale des Entreprises un véritable levier de performance, chaque entreprise doit suivre une méthodologie précise et adaptée : 

  • Réaliser un diagnostic RSE,
  • Définir les objectifs RSE de l’entreprise,
  • Construire un plan d’action,
  • Communiquer avec les parties prenantes à la RSE.

Le diagnostic RSE pour identifier les enjeux importants

Un diagnostic RSE permet d’évaluer l’impact social, environnemental et économique de l’entreprise. C’est grâce à cette analyse que l’entreprise peut identifier les forces, les faiblesses et les axes d’amélioration en matière de développement durable. Cette évaluation repose sur plusieurs choses : 

  • Un audit RSE, qui peut être mené en interne ou par un expert externe, pour analyser la performance de l’entreprise sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance,
  • Une cartographie des parties prenantes, afin de comprendre les attentes des clients, collaborateurs, fournisseurs et investisseurs,
  • Une étude des enjeux RSE propres au secteur d’activité de l’entreprise, afin d’aligner la stratégie sur les exigences du marché et les réglementations en vigueur.

Le bilan RSE obtenu à l’issue du diagnostic servira de base pour construire un plan d’action pertinent et mesurable.

Définir les objectifs RSE de l’entreprise

Fixer des objectifs RSE clairs et cohérents permet de structurer la démarche et de garantir son efficacité. Les objectifs doivent être alignés avec la stratégie globale de l’entreprise et intégrés dans le quotidien des équipes pour assurer un impact durable. Ainsi, les objectifs RSE doivent être :

  • Spécifiques : en lien avec les priorités stratégiques de l’entreprise.
  • Mesurables : avec des indicateurs de suivi définis.
  • Atteignables : réalistes et adaptés aux capacités de l’organisation.
  • Alignés sur les normes et référentiels : comme l’ISO 26000, les ODD (Objectifs de Développement Durable) de l’ONU, ou les exigences des investisseurs ESG.

Une gouvernance RSE structurée est primordiale pour garantir la cohérence et l’efficacité des objectifs mis en place. Cela implique la désignation d’un responsable RSE ou d’une équipe dédiée, chargée de piloter la stratégie et de coordonner les initiatives avec l’ensemble des services de l’entreprise.

Construire un plan d’action et lancer des projets RSE concrets

Une fois les objectifs RSE définis, il faut mettre en place des actions RSE concrètes. Le projet RSE doit être déployé de manière progressive et adaptée aux ressources disponibles. Il peut inclure des actions telles que :

  • L’optimisation des processus internes pour réduire l’impact environnemental (économie d’énergie, gestion des déchets, logistique durable).
  • Le développement d’une politique sociale forte (égalité hommes/femmes, inclusion, bien-être au travail).
  • La mise en place d’une plateforme RSE pour centraliser les engagements et les initiatives de l’entreprise, faciliter le suivi et le partage des résultats.
  • L’intégration de critères RSE dans les achats et la relation fournisseurs pour favoriser une chaîne d’approvisionnement responsable.

Chaque projet RSE doit être accompagné d’un calendrier, de ressources allouées et d’un suivi rigoureux des résultats.

Communiquer avec les parties prenantes à la RSE

Une communication RSE, en interne comme en externe, est essentielle pour donner de la crédibilité aux engagements de l’entreprise. C’est-à-dire qu’il faut non seulement informer, mais aussi mobiliser les collaborateurs, les clients, les investisseurs et les partenaires.

Pour cela, il faut que l’entreprise ait une communication interne (réseaux sociaux, intranet, etc.) forte pour sensibiliser et impliquer les salariés. Mais aussi un dialogue ouvert avec les parties prenantes, via des consultations et des échanges réguliers.

Le rapport RSE est un document écrit qui présente les engagements et actions RSE de l’entreprise

Comment mesurer et optimiser sa stratégie RSE en entreprise ? 

Pour qu’elle soit pertinente, une démarche RSE doit être basée sur des données tangibles et un suivi régulier. Il faut donc au préalable définir des indicateurs RSE précis qui vont couvrir les dimensions environnementales, sociales et de gouvernance. 

Ces données sont ensuite intégrées dans un document écrit qu’on appelle rapport RSE. Le rapport RSE va permettre de mesurer les progrès accomplis, d’identifier les axes d’amélioration et de valoriser les résultats obtenus sur l’année. 

Ce rapport RSE correspond généralement un reporting annuel, partagé en interne comme en externe. Cela permet de valoriser les efforts de l’entreprise au sein même des employés et auprès de la clientèle et des partenaires, afin de fédérer l’ensemble des parties prenantes autour des avancées en matière de développement durable. 

D’autre part, une stratégie RSE ne fonctionne que si elle est comprise et portée par l’ensemble des collaborateurs. Pour cela, investir dans formations RSE, que ce soit sur les enjeux environnementaux, l’économie circulaire ou encore les achats responsables, peut s’avérer très utile pour les différents niveaux de l’entreprise : 

  • Pour les dirigeants et managers : afin d’intégrer la RSE dans la prise de décision stratégique.
  • Pour les collaborateurs : afin de les impliquer et de leur donner des outils concrets pour appliquer les engagements RSE au quotidien.

Une entreprise qui mise sur la formation RSE assure non seulement une meilleure mise en œuvre de sa politique, mais favorise également l’innovation en interne, en incitant les équipes à proposer de nouvelles solutions durables.

Optimiser sa stratégie de Responsabilité Sociale des Entreprises demande souvent une expertise pointue pour aller plus loin que les actions de base. C’est pourquoi de nombreuses entreprises font appel à un conseil RSE externe, capable d’apporter un regard objectif et d’accompagner l’optimisation de la démarche.

 

L’avenir de l’industrie passe par des modèles responsables, en intégrant la RSE au cœur de sa stratégie. C’est un levier essentiel pour conjuguer performance économique, impact environnemental et engagement social. Structurée et portée à tous les niveaux de l’entreprise, elle permet de construire un modèle durable, aligné avec les attentes des parties prenantes et les défis de demain

Le réemploi : définition et mise en œuvre d’une pratique vertueuse pour les entreprises

Le réemploi consiste à donner une seconde vie aux produits et matériaux afin de réduire les déchets, prolonger la durée de vie des produits et préserver les ressources naturelles. Composante essentielle de l’économie circulaire, le réemploi joue un rôle essentiel dans la gestion responsable des ressources. 

Comment fonctionne le réemploi et comment les entreprises peuvent-elles l’intégrer dans leurs pratiques ? ETERNITY Systems vous explique tout sur le rôle, les avantages et la mise en place du réemploi : 

 

Le réemploi donne une seconde vie aux produits au lieu de les transformer en déchets

Le réemploi en résumé 

  • Le réemploi consiste à donner une nouvelle vie aux produits en les réutilisant pour leur usage initial,
  • Le réemploi se distingue du recyclage, ne nécessitant pas de transformation majeure du produit,
  • Le réemploi se décline sous trois formes principales : réemploi direct, réemploi après un simple nettoyage ou une révision légère, réemploi de composants.
  • Les avantages du réemploi sont nombreux : réduction significative des déchets et de l’exploitation des ressources naturelles, optimisation des coûts des entreprises, génération d’emplois dans divers secteurs, etc.

Qu’est-ce que le réemploi ?

Selon l’article L541-1-1 code de l’environnement, la définition du réemploi correspond à « toute opération par laquelle des substances, matières ou produits qui ne sont pas des déchets sont utilisés de nouveau pour un usage identique à celui pour lequel ils avaient été conçus. » 

Le réemploi s’inscrit dans une démarche de prévention des déchets et d’économie circulaire, car il permet de prolonger la durée de vie des produits et de réduire la quantité de déchets générés. Contrairement au recyclage qui transforme le produit en déchet avant de le revaloriser, le réemploi présente l’avantage de maintenir le statut initial du produit ou du matériau réemployé. 

En pratique, le réemploi peut se manifester de trois différentes manières :

  • Réemploi direct : un objet est utilisé de nouveau pour le même usage que celui pour lequel il avait été conçu. 
  • Réemploi après nettoyage ou révision : un léger nettoyage ou une simple révision permet de réemployer un objet en l’état. Par exemple, chez ETERNITY Systems, des contenants primaires comme peuvent les bacs gastronormes peuvent être utilisés à nouveau après un nettoyage et un contrôle qualité.
  • Réemploi de composants : dans certains secteurs comme le BTP, des composants de bâtiments peuvent être récupérés lors de la déconstruction et réutilisés dans de nouveaux projets. Par exemple, des poutres en bois, des fenêtres, etc.

 

Le réemploi donne une seconde vie aux produits au lieu de les transformer en déchets

Quelle est la différence entre réemploi, réutilisation et recyclage ?

La différence principale entre réemploi, réutilisation et recyclage est qu’un produit réemployé n’est pas considéré comme un déchet et ne subit pas de transformation, tandis qu’un produit réutilisé ou recyclé est considéré comme déchet et suit un processus de traitement ou de transformation. 

Pratiques clés de l’économie circulaire, chacun de ces concepts a ses spécificités et ses avantages : 

  • Réemploi : réutilisation d’un produit dans son état initial ou après un léger nettoyage ou une simple révision. Le produit conserve son statut de produit, ne devenant pas déchet, et est utilisé pour le même usage que celui pour lequel il avait été conçu. Le réemploi est considéré comme la pratique la plus vertueuse, car il permet de prolonger la durée de vie des produits sans transformation majeure. 
  • Réutilisation : « toute opération par laquelle des substances, matières ou produits qui sont devenus des déchets sont utilisés de nouveau ». La réutilisation implique ainsi un processus de traitement de déchets, alors que le réemploi ne connaît pas de processus de transformation. La réutilisation permet de donner une seconde vie aux produits tout en les adaptant aux besoins actuels.
  • Recyclage : « toute opération de valorisation par laquelle les déchets, y compris les déchets organiques, sont retraités en substances, matières ou produits aux fins de leur fonction initiale ou à d’autres fins ». Le recyclage implique donc la transformation des matériaux d’un produit en un nouveau produit. Le produit initial est détruit et ses matériaux sont réutilisés pour créer quelque chose de nouveau (vieux vêtements en nouvelles pièces). Le recyclage permet de réduire la consommation de matières premières vierges, mais nécessite des processus industriels et de l’énergie.

En résumé, le réemploi est la pratique la plus directe et la plus écologique, suivie par la réutilisation et enfin le recyclage. Chacune de ces pratiques contribue à la réduction des déchets et à la préservation des ressources naturelles, mais à des niveaux différents d’efficacité et d’impact environnemental.

 

Quelles sont les dispositions légales qui encadrent le réemploi ?

Le réemploi est encadré par plusieurs dispositions légales : loi AGEC, clauses de réemploi, ou encore directive européenne : 

    • Loi AGEC : la loi anti-gaspillage vise à accélérer la transition vers une économie circulaire en réduisant les déchets et en favorisant le réemploi et la réutilisation. 
  • Les clauses de réemploi dans les marchés publics : les acheteurs publics, tels que les services de l’État, les collectivités territoriales et leurs groupements, ont l’obligation d’acquérir des biens issus du réemploi, de la réutilisation ou intégrant des matières recyclées. Cette obligation est définie par l’article 58 de la loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire
  • La directive européenne 2008/98/CE : établit le cadre législatif pour la gestion des déchets au sein de l’Union européenne, et encourage fortement le réemploi comme une priorité dans la hiérarchie des déchets.

Ces dispositions légales visent à créer un cadre favorable au réemploi, en incitant les acteurs économiques à adopter des pratiques plus durables et en responsabilisant les producteurs tout au long du cycle de vie des produits.

Quels sont les avantages du réemploi ?

Le réemploi présente de nombreux avantages, notamment sur le plan environnemental, économique et aussi social : 

  • Réduction des déchets : le réemploi permet de réduire la quantité de déchets générés en prolongeant la durée de vie des produits. Cela contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre associées à la gestion des déchets. 

Par exemple, dans le secteur de la restauration collective ou des événements, l’utilisation d’assiettes, de gobelets et de couverts réemployables (fabriqués en verre, en inox ou en plastique dur), permet de limiter la production de vaisselle jetable. 

  • Préservation des ressources naturelles : le réemploi permet de préserver les ressources naturelles en réemployant les matériaux existants. En évitant l’extraction de nouvelles matières premières, on réduit l’impact environnemental associé à l’exploitation des ressources naturelles. 
  • Économies financières : le réemploi permet de réaliser des économies en réduisant les coûts d’achat de nouveaux produits. Par exemple, de nombreuses industries, notamment dans l’agroalimentaire, la logistique et la grande distribution, utilisent des caisses en plastique réemployables au lieu d’acheter continuellement des caisses en carton ou en plastique à usage unique. 

ETERNITY Systems facilite ce modèle en proposant des services de lavage industriel et de revalorisation des caisses plastiques, garantissant leur propreté et leur conformité aux normes sanitaires.

  • Création d’emplois : le réemploi contribue à la création d’emplois dans les secteurs de la collecte, du tri, de la réparation et de la revente de produits d’occasion. 

Par exemple, ETERNITY Systems emploie du personnel pour collecter les emballages réemployables usagés auprès des entreprises, les trier en fonction de leur état, puis les laver, les inspecter et les réparer si besoin avant leur remise en circulation. Ce processus nécessite des compétences spécifiques en maintenance, en hygiène industrielle et en logistique, créant ainsi de nombreux emplois. 

  • Sensibilisation et éducation : le réemploi sensibilise les individus et les entreprises à l’importance de la préservation de l’environnement et de la réduction des déchets. En adoptant des pratiques de réemploi, on contribue à une prise de conscience collective et à un changement de comportement en faveur de la durabilité. 

 

Le réemploi réduit les déchets, préserve les ressources naturelles et créer des emplois

Comment mettre en œuvre le réemploi en entreprise ?

La mise en œuvre du réemploi en entreprise, dans une logique d’économie circulaire, nécessite une démarche structurée et l’implication de tous les acteurs de l’organisation. Voici les étapes clés pour intégrer le réemploi dans les pratiques de l’entreprise :

  • Diagnostic : réaliser un diagnostic des ressources disponibles dans l’entreprise. C’est-à-dire identifier les matériaux et les équipements qui peuvent être réutilisés.
  • Plan d’action : une fois le diagnostic réalisé, il faut élaborer un plan d’action pour intégrer le réemploi dans les processus de l’entreprise. Cela passe par la définition des objectifs et des actions à mettre en œuvre. 
  • Formation : il est essentiel de sensibiliser et de former les employés aux pratiques du réemploi. 
  • Suivi : il est important de mettre en place un suivi des actions de réemploi pour mesurer les progrès réalisés et ajuster les actions en fonction des retours d’expérience. Des indicateurs de performance peuvent être définis pour évaluer l’impact du réemploi sur la réduction des déchets, les économies réalisées et la préservation des ressources naturelles.

ETERNITY Systems – Un exemple d’industrie au service du réemploi

ETERNITY Systems est une entreprise spécialisée dans le lavage des contenants réemployables, offrant des solutions concrètes pour favoriser le réemploi au sein des entreprises. Elle met en place plusieurs initiatives pour promouvoir le réemploi et intégrer cette pratique au cœur de ses activités quotidiennes : 

  • Programmes de reprise et réemploi des emballages : 

L’entreprise propose des programmes de reprise de contenants, tels que des caisses, bacs, seaux, palettes, box, bacs gastronormes, gobelets, etc. Ces contenants sont collectés, puis soumis à un processus de lavage industriel pour garantir une propreté optimale, avec des normes de QHSE exigeantes, afin de pouvoir réutiliser ces contenants. Grâce à une méthode optimisée pour consommer le moins d’eau, de détergents et d’énergie possible, nous parvenons à réutiliser plus de 70 % de l’eau consommée et 1 litre d’eau peut être utilisé près de 300 fois.  

  • Gestion et logistique au service du réemploi

Au-delà du lavage, ETERNITY Systems accompagne les entreprises avec des services en logistique et traçabilité adaptés à leurs besoins. Cela inclut la réception, tri et expédition des marchandises, la réparation d’emballages, le stockage ou encore le transport et le réacheminement vers les entreprises. Cela permet non seulement de faciliter, mais aussi d’optimiser, la circulation des contenants réemployables afin de permettre aux entreprises de maximiser l’efficacité de leurs opérations tout en réduisant leur impact environnemental.

  • Innovation et durabilité dans le lavage industriel

ETERNITY Systems se distingue par son engagement envers l’innovation et la durabilité dans le domaine du lavage industriel. En optimisant les processus de nettoyage et en minimisant la consommation de ressources, l’entreprise contribue à la réduction des déchets et à la promotion d’une économie circulaire. Cette approche permet aux entreprises partenaires de bénéficier d’une solution écologique et économique pour la gestion de leurs contenants réemployables. 

En intégrant ces pratiques, notre entreprise démontre que le réemploi peut être une solution efficace et écologique, tout en soutenant l’innovation et la durabilité dans divers secteurs industriels.

Passez à l’action dès maintenant et découvrez notre guide pratique pour mettre en place le réemploi de vos emballages industriels et commerciaux.